Au cours de l’hiver 1608, les Français nouvellement établis à Québec cohabitent quelque temps avec des Innus. Ceux-ci viennent s’installer près de l’habitation vers la mi-septembre et y restent jusqu’à la mi-octobre pour pêcher l’anguille. Ils en laisseront en provision aux Français pour l’hiver. Cette réserve se révèle néanmoins insuffisante. En février, un groupe d’Anishinabeg affamés se présentent et demandent à leur tour l’aide des Français qui manquent cruellement de nourriture. Malgré tout, Champlain tient à partager avec ses alliés. Cet hiver sera l’un des plus meurtriers parmi les habitants de la colonie; sur les 28 habitants, seuls 8 survivront.
Sources :
- Champlain, Samuel de. 1973. «Les voyages faits au grand fleuve sainct Laurens par le sieur de Champlain Capitaine ordinaire pour le Roy en la marine, depuis l’année 1608. iufques en 1612». Dans Œuvres de Champlain. Éditions du jour : Montréal, pp. 283-351.
- Fisher, David Hackett. 2011. Le rêve de Champlain. Les Éditions du Boréal : Montréal, pp. 293-296.
- Séguin, Maurice K. 2008. Samuel de Champlain, L’entrepreneur et le rêveur. Sillery : Les éditions du Septentrion, p. 98.
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Champlain, Samuel de. 1973. «Les voyages faits au grand fleuve sainct Laurens par le sieur de Champlain Capitaine ordinaire pour le Roy en la marine, depuis l’année 1608. iufques en 1612». Dans Œuvres de Champlain. Éditions du jour : Montréal, p. 170
Champlain, Samuel de. 1973. «Les voyages faits au grand fleuve sainct Laurens par le sieur de Champlain Capitaine ordinaire pour le Roy en la marine, depuis l’année 1608. iufques en 1612». Dans Œuvres de Champlain. Éditions du jour : Montréal, p.162
Henry Richard S. Bunnett. 1885-1889, 19e siècle. Aquarelle sur papier. 11.6 x 10.8 cm. Don de Miss Alice M. S. Lighthall. M984.213.3 © Musée McCord
Bibliothèque et Archives Canada (Amicus 4700723) |