Série de portages aux chutes Chaudières

 

En parcourant la rivière des Outaouais, les voyageurs étaient confrontés à de nombreux défis, dont le franchissement des chutes et rapides de la Chaudière. Trois lieux de portage permettaient de contourner cet obstacle. Le premier, d’une longueur d’environ 643 pas, permet de passer les chutes de la Chaudière. Il longe aujourd’hui le bas de la rue Eddy et le boulevard Taché, jusqu’au ruisseau de la Brasserie.

Le deuxième portage, long de 700 pas, permet de passer les rapides de la Chaudière. Le sentier, toujours visible aujourd’hui, serpente derrière l’Université du Québec en Outaouais. Au parc Brébeuf, un monument de pierre arborant deux rames de bronze entrecroisées commémore ce lieu de passage fort ancien. C’est d’ailleurs le sentier qu’empruntera le missionnaire Jean de Brébeuf en 1626; un monument est aussi dressé dans ce parc en son honneur. Enfin, le troisième portage, d’une longueur de 740 pas, permet de franchir les rapides Deschênes.

Sources :

  • Lapointe, Pierre-Louis. 2005. « Géographie, histoire et définition d’une identité régionale : le cas de l’Outaouais ». Dans Histoire Québec, vol. 11, n° 2, p. 6-7. En ligne. <http://www.erudit.org/culture/hq1056841/hq1059456/11105ac.pdf>. Consulté le 5 janvier 2013.
  • Gaffield, Chad (sous la dir.). 1994. Histoire de l’Outaouais. Institut québécois de recherche sur la culture : Québec, p.97.
Crédit photo: Réseau du patrimoine gatinois

Réseau du patrimoine gatinois 2012

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Réseau du patrimoine gatinois

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Réseau du patrimoine gatinois 2012

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