En Nouvelle-France, les Européens sont exposés aux langues amérindiennes et apprennent à nommer les lieux par l’intermédiaire des premiers habitants du continent. Selon les circonstances, les Européens ont traduit les toponymes d’origine dans leur propre langue. C’est ce que fait Champlain en nommant les chutes Asticou « Chaudière ». Par contre, certains toponymes autochtones sont restés et d’autres se sont déformés. À titre d’exemple, le terme « Outaouais » et sa version anglaise « Ottawa » sont toujours en usage. La langue algonquine est la langue amérindienne la plus représentée dans la toponymie québécoise.
Sources :
- Champlain, Samuel de. 1973. «Quatriesme voyage du sieur de Champlain, capitaine ordinaire pour le Roy en la marine, & Lieutenant de Monfeigneur le Prince de Condé en la Nouvelle France, fait en l’an 1613». Dans Œuvres de Champlain. Éditions du jour : Montréal, pp. 431-474.
- Litalien, Raymonde et Denis Vaugeois (sous la dir.). 2004. «La toponymie de Champlain». Dans Champlain, La naissance de l’Amérique française. Les éditions du Septentrion : Sillery, pp.218-229.
- Vallières, Alain (sous la dir.). 1999. La toponymie des Algonquins. Gouvernement du Québec : Québec, pp.28, 116-117.
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Champlain, Samuel de. 1973. «Quatriesme voyage du sieur de Champlain, capitaine ordinaire pour le Roy en la marine, & Lieutenant de Monfeigneur le Prince de Condé en la Nouvelle France, fait en l’an 1613». Dans Œuvres de Champlain. Éditions du jour : Montréal, p. 431-474.
Réseau du patrimoine gatinois 2012
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