ITINÉRAIREs DÉCOUVERTEs
Pontiac
C’est dans le Comté du Pontiac que l’on retrouve certaines des plus anciennes traces d’occupation humaine. Des fouilles sur les îles aux Allumettes et Morrison ont montré des traces d’occupation autochtone datant d’environ 6 000 ans av. J.-C. La rivière des Outaouais permettait les échanges et les déplacements entre peuples autochtones. Avec l’arrivée des premiers Européens, le commerce de la fourrure prend le pas sur les autres échanges commerciaux avant de céder, quelques siècles plus tard, sa place à la drave.
Poste de traite du Lac-aux-Allumettes
Les postes de traite sont des lieux de rencontre et d’échange commercial qui revêtent une grande importance pour les Premières Nations. La Compagnie de la baie d’Hudson aménage, en 1828, un poste de traite au lac aux Allumettes et est surtout fréquenté par les Autochtones.
Ancien magasin général McCool
La Compagnie de la baie d’Hudson construit un magasin général au poste de traite en 1857, qui sert aussi comme bureau de poste. Suite au départ de la compagnie et la vente du poste de traite à James McCool en 1869, un nouveau magasin général, en brique et à deux étages, est construit sur les fondations de celui de la Compagnie de la baie d’Hudson vers 1880.
Hôtel Pontiac
À la fin du 19e siècle, grâce au développement de la navigation à vapeur et la villégiature, de nombreux visiteurs procurent une nouvelle vocation à Fort-William. C’est dans ce contexte que l’hôtel fut construit en 1896 par James McCool, sur l’une des plus belle plage de la rivière des Outaouais.
Cimetière du village/St. Paul
Le cimetière anglican du village est situé en face de l’église St. Paul, la plus ancienne de Shawville. Encore utilisé, il abrite des sépultures anciennes et récentes sur un terrain en pente douce.
Chapelle St-Theresa de la Petite Fleur
Bâtie en 1857, la chapelle catholique St-Theresa de la Petite Fleur était originalement appelée chapelle Saint-Siméon. C’est l’une des dernières constructions de la Compagnie de la Baie d’Hudson. Elle est érigée juste en face du poste de traite de la compagnie à Fort William (appelé poste des Allumettes jusqu’aux années 1850) qui fournit la région en articles divers et qui est fréquentée par les Algonquins à la fin de la période estivale.
Église Saint-Andrew Presbyterian
L’église presbytérienne Saint-Andrew doit son existence à la famille du baron du bois George Bryson. Située au bout de l’allée des manoirs, à courte distance de la maison Spruceholme, elle a été bâtie en 1891 pour George Bryson qui, prévoyant, placera un montant d’argent pour son entretien.
Maison G. E.-Reid
Construite en 1895 par George Emerson Reid, un riche marchand de Portage-du-Fort, l’étonnante maison de pierres de trois étages se distingue par une architecture complexe. George Emerson Reid, propriétaire du magasin général de Portage-du-Fort, a laissé son nom à la maison qui portait à l’origine le nom d’Edgewood. Elle servira d’hôtel dans les années 1948-1950, et ce, pour une dizaine d’années avant de retrouver un usage privé.
Maison James-Shaw
La maison de briques construite par James Shaw en 1867 serait l’une des plus anciennes du village. Elle est l’une des nombreuses maisons de briques rouges qui composent le centre-ville. Deux fabricants de briques ont permis d’élever de nombreux bâtiments au tournant du siècle, au cours du boom immobilier engendré par la nouvelle desserte ferroviaire de Shawville.
Loge orangiste no 67
Construite en 1890, la loge orangiste de Thorne, au bord du chemin Greermount, est un vestige des loges existantes dans la région. L’Ordre d’Orange est une organisation fraternelle protestante arrivée au Canada avec l’immigration irlandaise protestante. L’institution était essentiellement une association d’entraide et les loges étaient un lieu de socialisation important, surtout en zones rurales.
Chapelle Saint-Stephen Anglican
Construite le long du chemin Greermount et surplombant son cimetière, la chapelle St. Stephen a été construite grâce à l’argent récolté par le Révérend A. J. Greer au cours de ses tournées dans les camps de bûcherons. Commencée en 1883 et terminée en 1886, elle remplaçait une église plus ancienne en bois rond. Les paroissiens ont activement participé à son érection, transportant des pierres depuis le sommet d’une colline avoisinante jusque dans la vallée en voitures à cheval.
Maison McDonald
La maison McDonald aurait été construite dans les années 1870-1880 par Alexander McDonald, forgeron de profession. C’est après son mariage avec l’enseignante Anne MacIntosh qu’il fait construire sa résidence face à sa boutique de trois étages. La maison deviendra plus tard la résidence du fils du couple, Wallace Reginald McDonald, né en 1876.
Maison Odilon-Beaudry
Construite vers 1885, la maison Odilon-Beaudry est l’une des maisons historiques les mieux conservées de la municipalité. Elle doit son nom à son deuxième propriétaire, le docteur Odilon Beaudry, qui s’y installera en 1906 à l’âge de 27 ans à la suite d’une invitation du prêtre A. M. Renaud.
Circuit patrimonial du cycloparc PPJ
Aménagée sur l’ancienne voie ferrée de la Pontiac Pacific Junction (PPJ) dans la MRC du Pontiac, la piste cyclable Cycloparc PPJ offre plusieurs circuits aux randonneurs et aux cyclistes. Elle propose huit circuits thématiques accessibles à partir du sentier PPJ 1 qui permettent aux visiteurs d’admirer villages et milieux naturels du Pontiac ou encore d’en découvrir les bijoux patrimoniaux. Le circuit patrimonial commence dans le village de Fort-Coulonge et se termine au parc des Chutes-Coulonge. Il représente un trajet de douze kilomètres (aller).
Ferme Frederick-Bretzlaff
L’ensemble de la ferme Frederick-Bretzlaff est situé au nord de Thorne, dans la région colonisée par les premiers immigrants allemands de Prusse arrivés vers 1868 qu’on appelle la petite Allemagne ou Schwartz. L’ensemble de ferme date des années 1880 et se compose de cinq bâtiments utilitaires en pièce sur pièce, une grange, un étable, une écurie, deux poulaillers et d’une maison elle aussi en bois brut avec toit de tôle incliné vers l’arrière.
Ferme Rudolph-Schroeder
La ferme Rudolph-Schroeder est située dans la région colonisée par des premiers immigrants allemands arrivés vers 1868 et qu’on appelle la petite Allemagne ou Schwartz. C’est un ensemble de ferme qui comporte huit petits bâtiments disposés autour d’une cour et une résidence de bois blanc au toit et aux encadrements de fenêtre verts. La majorité des bâtiments utilitaires sont construits en pièce sur pièce et deux d’entre eux comptent des portes permettant l’accès au fenil du deuxième étage. La maison et l’ensemble de ferme sont inventoriés.
Maison Ben-Schwartz
Au nord de Thorne, on appelle la région colonisée par des immigrants allemands arrivés vers 1868 la petite Allemagne ou Schwartz. C’est ici que la maison Ben-Schwartz a été construite vers 1900 à proximité de trois bâtiments de ferme construits quelques années plus tôt. Le petit bâtiment de bois rond a sans doute servi de première habitation, et les deux autres, de grange et d’étable. La maison ainsi que l’ensemble de ferme sont inventoriés.
Ferme Godfried-Rueckwald
Au nord de Thorne, on retrouve une importante concentration de bâtiments de ferme traditionnels en très bon état de conservation. La ferme Godfried-Rueckwald a été construite autour de 1900 dans le hameau Schwartz qui rappelle l’héritage allemand de la municipalité de Thorne. La ferme comporte une maison d’un étage et demi ceinturée d’une galerie et une très belle grange-étable avec un pont d’accès. Les bâtiments sont inventoriés.
Rocher-à-l’oiseau
En amont de Sheenboro, le site sacré du rocher à l’Oiseau est l’un des plus importants sites archéologiques de peintures rupestres en Amérique du Nord. Le rocher à l’Oiseau doit sans doute son nom au faucon pèlerin, l’oiseau-tonnerre qui, aujourd’hui encore, niche sur le rocher.
Maison du bourgeois
La maison du bourgeois fait partie du site historique de l’ancien poste de traite du Lac-aux-Allumettes. Sur les berges du lac aux Allumettes s’installe un commerçant de fourrures vers 1823, face à un débarcadère naturel utilisé par les Premières Nations. MacDonnell, le commerçant, sera rapidement évincé par la Compagnie de la Baie d’Hudson (CBH) qui vient installer un nouveau poste juste à côté du sien.
Ancienne gare de Shawville/Musée historique du Pontiac
À la fin des années 1800, on construit le chemin de fer Pontiac Pacific Junction Railway pour remplacer le transport sur la rivière des marchandises et des passagers allant et venant du Pontiac. La gare de Shawville sera bâtie vers 1887 et verra marchandises et passagers y transiter pendant 80 ans.
Maison Smith-Mohr
Entourée de grands pins, la maison Mohr sera construite en 1862 par Walton Smith, deuxième maire d’Onslow, pour son beau-père Samuel Percival. Walton Smith est un personnage important de la communauté, ayant été l’assistant de John Egan, propriétaire d’une des plus importantes compagnies forestières de la région.
Dépôt Gilmour
Philemon Wright, premier colon américain à être arrivé en Outaouais en 1800, a rapidement ouvert plusieurs chantiers forestiers dans la région. En 1835, les chantiers du canton de Leslie, qui flottent du bois vers la rivière Gatineau, sont approvisionnés par une ferme forestière dont la famille Wright assure l’exploitation. Les terres de cette ferme s’étendent entre le lac de la Ferme au sud et le lac à la Loutre (Otter Lake) au nord. Elle est rachetée dans les années 1840 par la compagnie Gilmour qui en fait un dépôt secondaire.
Pont Félix-Gabriel-Marchand
Le pont Félix-Gabriel-Marchand est construit en 1898 par Augustus Brown de Beachburg, Ontario, pour enjamber la rivière Coulonge sur l’emplacement d’une ancienne structure. Il doit son nom à Félix-Gabriel Marchand, homme de lettres et premier ministre du Québec de 1897 à 1900.
Maison Bryson
Faisant face à la rivière Coulonge, la grande maison de la ferme de George Bryson a été terminée vers 1854. De style géorgien, la maison en bois est de forme rectangulaire et compte deux étages, un toit à quatre versants surmonté d’un campanile avec un belvédère à rambarde et une longue galerie couverte courant sur trois façades. Sur le site, plusieurs autres bâtiments ont été conservés : de longues dépendances en bois organisées autour d’une cour intérieure et la maison en pierre du comptable.
Parc des chutes Coulonge
C’est sur le site des chutes Coulonge, situé sur le territoire de Mansfield-et-Pontefract, que commencera la carrière de l’entrepreneur George Bryson, incontournable personnage du Pontiac, à la fin des années 1830. Il fera l’acquisition des terres entourant les chutes pour y construire entre autres un glissoir à bois qui lui permettra d’acheminer le bois coupé jusqu’à Québec.
Église Sainte-Élisabeth-de-Hongrie
Entre 1890 et 1895, l’église Sainte-Élisabeth-de-Hongrie a été détruite par un incendie avant même qu’elle ne soit achevée, puis reconstruite à l’identique. C’est la détermination du prêtre d’origine italienne Vincent Ferreri, arrivé à Vinton en 1881, qui a permis l’édification de cette église originale, à la maçonnerie bicolore et aux nombreuses ouvertures en ogive.
Église Saint-Alphonse-de-Liguori
Érigée en 1885 par Victor Roy, un architecte montréalais de renom, l’église catholique Saint-Alphonse-de-Liguori ou Saint-Alphonsus-de-Liguori, sur l’Isle-aux-Allumettes, est de dimensions impressionnantes. Elle est aussi une des rares églises de l’Outaouais à avoir échappé à l’épuration du concile Vatican II grâce auquel elle a conservé sa belle chaire sculptée et la plus grande partie de son mobilier liturgique d’origine, ses tribunes et ses trois autels. Les décors ont été peints en 1899 et sont toujours intacts. Dans le chœur, on peut y voir plusieurs tableaux et aux fenêtres, des vitraux réalisés vers 1912. L’église compte aussi un orgue Casavant de 1934 offert par la famille Poupore. L’église a été inventoriée.
Maison Spruceholme
Construite vers 1875 pour George Bryson, Jr., fils de George Bryson, la maison Spruceholme est une imposante maison de pierres de style néoclassique. Elle se distingue par son entrée surmontée d’un balcon fermé, lui-même surmonté d’un balcon ouvert à la hauteur des combles. Elle est située sur un terrain paysagé planté d’arbres et entouré d’une grille de fer forgé ancienne. C’est la seule maison de l’allée des manoirs qui est restée dans la famille Bryson. L’arrière-petite-fille de George Bryson, Jr. l’a transformée en gîte et restaurant, lui conservant son cachet et du mobilier d’époque. La maison est inventoriée.
Maison Proudfoot
La maison Proudfoot a été construite vers 1872 pour John Bryson, fils de George, qui sera maire du canton et maire de Fort-Coulonge pendant une quinzaine d’années. Après sa mort prématurée à l’âge de 46 ans, la maison est vendue vers 1940 à Hugh Proudfoot qui l’occupera pendant une quarantaine d’années et lui laissera son nom. La famille Proudfoot a également fait des affaires dans le domaine forestier. L’architecture néoclassique de la maison est semblable aux maisons d’Aylmer avec sa pierre grise, ses ouvertures symétriques et sa galerie. La maison Proudfoot est inventoriée.
Maison Le Guerrier
La maison de Donat Le Guerrier, notaire de son état, a été construite vers 1905. Il est célèbre pour avoir défendu la cause du français dans le Pontiac, exigeant dans les années 1930 un enseignement en français dans les écoles quand la tendance était à l’anglicisation. La maison de briques rouges est inventoriée.
Maison Hennessy
Construite vers 1869, la maison Hennessy est sans doute le bâtiment le plus ancien de Fort-Coulonge. Elle a appartenu à James W. Hennessy, concurrent en affaires de George Bryson dès le début du XXe siècle. La maison de pierres a plus tard fait office de magasin et de bureau de poste tenu par Thomas Bryson, frère de George. Elle accueille aujourd’hui des services publics. La maison est inventoriée.
Allée des manoirs
La rue principale de Fort-Coulonge est aussi connue sous le nom d’allée des manoirs en raison du nombre de maisons en pierre construites dans les années 1870 pour les enfants du baron du bois George Bryson et des arbres matures environnants.
Musée de la Culbute
Situé dans le village de Chichester, le petit Musée de la Culbute doit son nom aux rapides du même nom sur la rivière des Outaouais. Ouvert pendant la période estivale de juillet à septembre, il présente l’histoire du village de Chichester et de ses familles locales ainsi que celle de l’Isle-aux-Allumettes.
Horaire d’ouverture : de juillet à septembre
Chemin Ragged Chute
Le chemin Ragged Chute serpente à travers les collines de la municipalité de Bristol. Il tire son nom de rapides sur la rivière Quyon (à hauteur du chemin no 9 ou du rang no 9) qui ont été dynamités au XIXe siècle pour faciliter le passage des billes. Il passe devant différents bâtiments patrimoniaux et croise plusieurs chemins sur lesquels se trouvent aussi d’intéressants bâtiments ou cimetières, notamment sur les chemins no 6 et 8. Il offre également de beaux panoramas passé le chemin no 8, mais il n’est plus asphalté.