ITINÉRAIREs DÉCOUVERTEs
Gatineau
Patchwork de petits villages bien distincts à l’origine, Gatineau possède une histoire surtout liée à l’agriculture, ainsi qu’à la drave et à la transformation du bois. Si le village de Pointe-Gatineau situé à l’embouchure de la rivière Gatineau a longtemps réuni draveurs et cageux, celui de Gatineau Mills, dans les terres, rassemblait par centaines les familles ouvrières autour du moulin de la CIP. On peut parcourir aujourd’hui à pied ou à vélo deux sites patrimoniaux qui permettent d’admirer des maisons typiques de ces deux anciens villages.
Parc du Lac-Beauchamp
Situé en pleine ville de Gatineau, en bordure du lac Beauchamp auquel il doit son nom, le parc du Lac-Beauchamp est un écoterritoire de 213 hectares créé dans les années 1970.
Maison et forge Paiement
La maison et la forge Paiement doivent leur nom à Jean-Baptiste Paiement, né en 1869 à Chénéville et installé à Templeton (aujourd’hui Gatineau) à partir de 1897. Jean-Baptiste Paiement apprend le métier de forgeron chez les charrons et les forgerons de la région de Saint-Hermas qui fait aujourd’hui partie de la ville de Mirabel avant de s’installer au village de Templeton. Il s’établit en rachetant la forge du village et a comme clients les cultivateurs de la paroisse Sainte-Rose-de-Lima et de la région. Certains clients viennent d’aussi loin que de Rockland ou Cumberland, sur la rive ontarienne, pour recourir à ses services.
Maison du 639, rue Jacques-Cartier
La maison numéro 639 fait partie du chapelet de maisons ouvrières en bois qui seront construites entre la fin du XIXe siècle et la première moitié du XXe siècle sur le territoire du village de Pointe-Gatineau, au confluent des rivières Gatineau et des Outaouais.
Maison Séguin
Construite vers 1895, la maison Séguin, du nom de son premier propriétaire, fait partie des maisons ouvrières en bois qui seront construites entre la fin du XIXe siècle et la première moitié du XXe siècle sur le territoire du village de Pointe-Gatineau, au confluent des rivières Gatineau et des Outaouais.
Société d’histoire de l’Outaouais
La Société d’histoire de l’Outaouais diffuse l’histoire et veille à la préservation et à la mise en valeur du patrimoine de l’Outaouais. Elle se veut une plaque tournante dans ce domaine en stimulant la recherche, la collaboration à des publications, en étant le lieu de rencontre entre amateurs et professionnels, en informant le public sur l’environnement patrimonial et historique tout en servant de lien entre les différents organismes publics œuvrant dans le même domaine, dont la Fédération Histoire Québec et la Table régionale du patrimoine religieux de l’Outaouais.
Société de généalogie de l’Outaouais
La Société de généalogie de l’Outaouais favorise la recherche et les échanges dans le domaine de la généalogie ainsi que la diffusion des histoires de familles. La SGO participe ainsi à la promotion et la diffusion du patrimoine documentaire et historique de Gatineau, de l’Outaouais et d’ailleurs.
Centre régional d’archives de l’Outaouais
Le Centre régional d’archives de l’Outaouais (CRAO) est un centre d’archives agréé par le ministère de la Culture et des Communications du Québec. Il œuvre à développer et à gérer son centre régional d’archives en s’assurant de satisfaire aux normes archivistiques en vigueur. Pour réaliser sa mission, il réalise les fonctions archivistiques qui sont d’acquérir, de traiter, de conserver et de diffuser les archives privées de l’Outaouais.
Centre de préservation de Gatineau de Bibliothèque et Archives Canada
Inauguré en juin 1997, le Centre de préservation de Gatineau de Bibliothèque et Archives Canada (BAC) a pour fonction de conserver le patrimoine documentaire canadien. La structure extérieure de verre et d’acier du bâtiment crée une zone tampon qui protège la structure intérieure en béton dans laquelle se trouvent les chambres fortes, les laboratoires de préservation et d’autres services.
Terres humides de la rivière des Outaouais
À l’est de Gatineau, en bordure de la rivière, les terres humides de la rivière des Outaouais constituent un milieu de vie exceptionnel et abritent une variété remarquable d’espèces. Les marais et les marécages qui s’y trouvent offrent un habitat de grande qualité aux amphibiens et aux reptiles en plus de constituer une aire de nidification importante pour de nombreuses espèces d’oiseaux. Un projet de refuge faunique allant de la baie McLaurin jusqu’aux limites du parc national de Plaisance est en cours.
Église et cimetière St. Columban
La petite église Saint-Columban rappelle la vocation agricole des terres de Templeton-Ouest au XIXe siècle. De style géorgien, elle a été érigée en 1899 par les colons irlandais installés trop loin de Pointe-Papineau pour aller y entendre des messes. Le petit cimetière adjacent abrite les tombes des pionniers d’origine catholique et irlandaise de cette région rurale. L’église Saint-Columban a été inventoriée en 2004.
Église et presbytère de Saint-François-de-Sales
Il semble que dès la fin des années 1830, les offices religieux étaient célébrés dans une petite maison du quartier de Pointe-Gatineau en attendant la construction d’une église. La première église de la paroisse sera construite en 1840, une simple chapelle en bois, sur un terrain donné par Philemon Wright à la communauté catholique de Templeton dont fait alors partie Pointe-Gatineau.
Rue Jacques-Cartier
À la fin du XVIIe siècle, les fils de Nicolas Gatineau, dont la rivière finira par porter le nom, ont établi un poste de traite à son embouchure. Mais l’histoire du village de Pointe-Gatineau démarre en 1830 alors que l’embouchure de la rivière est encore le domaine des cageux et des draveurs qui s’occupent des billes accumulées dans des estacades sur la rivière. Ils sont peu à peu rejoints par des familles qui s’y installent pour travailler à la drave ou à l’équarrissage.
Circuit pédestre du Quartier-du-Moulin
En 1925, la Canadian International Paper (CIP) Company s’installe sur les terres de Templeton-Ouest pour y implanter ce qui sera à l’époque la plus grande usine à papier du Canada. En 1927, au moment où l’usine démarre sa production, beaucoup d’ouvriers viennent s’établir à proximité. Un village champignon qui commence à se former sera appelé Gatineau Mills.
Site du patrimoine du Quartier-du-Moulin
En 1925, la Canadian International Paper (CIP) Company s’installe sur les terres de Templeton-Ouest pour y implanter ce qui sera à l’époque la plus grande usine à papier du Canada. La CIP achète une grande partie du territoire qui deviendra la paroisse Saint-Jean-Marie-Vianney et la Municipalité du village de Gatineau.
Ancien presbytère de l’église Saint-Jean-Marie-Vianney
L’histoire de la paroisse Saint-Jean-Marie-Vianney est liée à l’implantation de l’usine papetière de la Canadian International Paper (CIP) Company qui sera construite en 1926 sur les terres agricoles de ce qui est alors Templeton-Ouest. Le nombre croissant de familles ouvrières habitant les environs immédiats de l’usine conduit à la création de la paroisse Saint-Jean-Marie-Vianney en 1928.
Collège Saint-Alexandre
Le site du patrimoine du Collège Saint-Alexandre est un ensemble de bâtiments construits entre 1870 et 1950. Dans les années 1850, Alonzo Wright, petit-fils de Philemon Wright, fait construire sur le site une ferme et une résidence. Ce sont les premiers bâtiments existants.
Centrale des Rapides-Farmer
En service depuis 1927, la centrale électrique des Rapides-Farmer a été construite par la Gatineau Power Company fondée l’année précédente par la Canadian International Paper (CIP) Company. La production électrique est alors destinée à l’Ontario et à l’alimentation de la nouvelle usine de la CIP. Elle sera rachetée en 1963 par Hydro-Québec.