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Église et cimetière Saint-John-in-the-Wilderness


Territoire : Vallée-de-la-Gatineau

Municipalité : L'Ange-Gardien

Catégorie : Patrimoine religieux

Année : 1901

Église ou presbytère

Église Saint-John-Wilderness_Andréane Beloin, 2011 ©MCCQ

Église et cimetière Saint-John-in-the-Wilderness

En 1899, Julienne Lonsdale vend un terrain à l’évêque William Bennet Bond (1815-1906) afin de permettre aux autorités du diocèse anglican de Montréal de faire construire un lieu de culte desservant la communauté de Glen Almond située dans le nord-ouest du canton de Buckingham. Les travaux commencent la même année et l’église anglicane St. John in the Wilderness est ouverte au culte en 1902. Elle témoigne de l’établissement d’une communauté d’immigrants anglophones originaires d’Angleterre, d’Écosse et d’Irlande au tournant du XXe siècle dans ce qui est aujourd’hui la municipalité de L’Ange-Gardien.

La bâtisse en bois comporte une nef rectangulaire prolongée d’un chœur étroit et coiffée d’un toit à deux pentes. Au-dessus de son porche figure une courte tour dotée d’une cloche. De dimensions modestes, l’église constitue un bon exemple des petits lieux de culte anglicans construits en milieu rural, au Québec, au tournant du XXe siècle. À l’intérieur, un poêle à bois doté d’un long tuyau, des bancs très simples et un vieil harmonium. Le nombre décroissant de fidèles conduit à la fermeture du lieu de culte en 1962. Elle sera rouverte en 1983 et renommée St. John in the Wilderness. La messe de Noël y est célébrée depuis à la lueur des lampes à huile. Autour de l’église, on retrouve un petit cimetière. La bâtisse est citée.

ligne Verte

COORDONNÉES

6317 Chemin River, L'Ange-Gardien, QC, Canada