Circuits thématiques
Draveurs et ouvriers
Les premiers agriculteurs de la région vont devoir bûcher l’hiver pour survivre et l’exploitation forestière sera bientôt la première industrie en Outaouais avec ses camps de bûcherons et ses draveurs qui font franchir aux billes de bois des centaines de kilomètres de rivières, de chutes et de lacs. Dans les villes, les scieries et les usines de pâtes et papiers vont transformer cette matière première, employer des milliers d’ouvriers et d’ouvrières et contribuer à l’édification de fortunes énormes. On retrouve les traces de cette histoire industrielle depuis les quartiers ouvriers de Hull jusqu’aux anciennes installations le long des rivières. De nombreux circuits patrimoniaux à travers la région permettent d’appréhender les difficultés de la drave ou de la vie des ouvriers d’alors.
Maison allumette
Construite en 1895 et reconstruite cinq ans plus tard après avoir été détruite par un incendie, la petite maison allumette du 57, rue De Lanaudière est une bonne représentante de ce style architectural particulier qui a longtemps été populaire dans tous les secteurs de la ville.
Maison et forge Paiement
La maison et la forge Paiement doivent leur nom à Jean-Baptiste Paiement, né en 1869 à Chénéville et installé à Templeton (aujourd’hui Gatineau) à partir de 1897. Jean-Baptiste Paiement apprend le métier de forgeron chez les charrons et les forgerons de la région de Saint-Hermas qui fait aujourd’hui partie de la ville de Mirabel avant de s’installer au village de Templeton. Il s’établit en rachetant la forge du village et a comme clients les cultivateurs de la paroisse Sainte-Rose-de-Lima et de la région. Certains clients viennent d’aussi loin que de Rockland ou Cumberland, sur la rive ontarienne, pour recourir à ses services.
Ruines Carbide Willson
Thomas Leopold Willson, inventeur, ingénieur et homme d’affaires, fait construire une grande propriété surplombant le lac Meech. Il va doter sa propriété de laboratoires pour y poursuivre ses expériences. Dans le parc de la Gatineau, seule la base d’une tour de condensation d’acide a résisté à un incendie. On peut y voir également les ruines d’un ancien moulin, partie intégrante d’une centrale électrique.
Ancienne gare de Wakefield
La première gare ferroviaire de Wakefield a été construite en 1892 lorsque la ligne de chemin de fer a enfin atteint le village. En 1929, la gare de Wakefield sera reconstruite sur son emplacement actuel pour laisser la place à un espace de triage et de stockage de billes de bois. Très bien préservée et faisant face à la rivière, l’ancienne gare est aujourd’hui un café-restaurant.
Manège militaire de Salaberry
En 1938, le ministère fédéral des Travaux publics fait construire en six mois, sur les plans de l’architecte hullois Lucien Sarra-Bournet, le manège militaire de Salaberry pour y servir de quartier général au Régiment de Hull. Cette unité du Corps blindé de la Réserve demeure aujourd’hui la seule unité francophone dans la région de la capitale nationale.
Château d’eau de Buckingham
Construit en 1893, le château d’eau est en réalité une ancienne usine de pompage ainsi qu’une petite centrale hydroélectrique installée sur les berges de la rivière du Lièvre, à la hauteur des chutes Upper Falls dont elle exploitait la puissance. Buckingham a été l’une des premières municipalités à se doter d’un service de distribution de l’eau digne de ce nom
Caserne no 3
Appelée à l’origine « Station de feu no 3 », cette caserne sera construite de 1911 à 1912. Elle est l’aboutissement de longues années de tergiversation de la Ville pourtant confrontée à des incendies récurrents sur son territoire. Elle est la seule caserne à subsister dans le secteur de Hull et à offrir un témoignage tangible de la période des grands incendies.
Brasserie de l’Île
La Brasserie de l’Île, populaire taverne construite aux environs de 1905, a d’abord porté le nom d’hôtel Alberta. Située au rez-de-chaussée d’une bâtisse de briques de trois étages, elle a conservé des ouvertures garnies de blocs de verre typiques des débits de boisson des années 1930 à 1970.
Maison du 639, rue Jacques-Cartier
La maison numéro 639 fait partie du chapelet de maisons ouvrières en bois qui seront construites entre la fin du XIXe siècle et la première moitié du XXe siècle sur le territoire du village de Pointe-Gatineau, au confluent des rivières Gatineau et des Outaouais.
Ancien dépôt de tramways
À la fin du XIXe siècle, les frères Conroy construisent la centrale hydroélectrique de Deschênes. Cette centrale fournira l’électricité des tramways de la Hull Electric Railway. Le dépôt de tramways date de 1896, année d’inauguration de la Hull Electric Railway, et servait à la fois de hangar et de garage de réparation aux tramways de la compagnie. Il sera désaffecté en 1947 lorsque la compagnie cesse ses activités. L’immense bâtisse a été transformée en immeuble à appartements avec l’ajout d’une grande aile à l’arrière.
Maison Séguin
Construite vers 1895, la maison Séguin, du nom de son premier propriétaire, fait partie des maisons ouvrières en bois qui seront construites entre la fin du XIXe siècle et la première moitié du XXe siècle sur le territoire du village de Pointe-Gatineau, au confluent des rivières Gatineau et des Outaouais.
Remorqueur Siskin
Construits pour la plupart par la compagnie Russel Brothers Limited à Owen Sound, en Ontario, les remorqueurs portaient le nom de remorqueurs « warping ». Le Siskin est l’un de ceux-là. Équipé d’un moteur diesel de six cylindres et mesurant 35 pieds et 3 pouces (10,7 m), il a été construit en 1955 et tirait jusqu’à 3 000 cordes de bois.
Société d’histoire de l’Outaouais
La Société d’histoire de l’Outaouais diffuse l’histoire et veille à la préservation et à la mise en valeur du patrimoine de l’Outaouais. Elle se veut une plaque tournante dans ce domaine en stimulant la recherche, la collaboration à des publications, en étant le lieu de rencontre entre amateurs et professionnels, en informant le public sur l’environnement patrimonial et historique tout en servant de lien entre les différents organismes publics œuvrant dans le même domaine, dont la Fédération Histoire Québec et la Table régionale du patrimoine religieux de l’Outaouais.
Remorqueur Pythonga
Le Pythonga est un bateau-remorqueur qui a navigué et remorqué du bois pendant 65 ans, de 1928 à 1993, sur le réservoir Baskatong. Il est maintenant exposé à terre, en bordure de la rivière Désert qui traverse la ville de Maniwaki, dans le parc thématique du Pythonga. Le Pythonga est arrivé à Maniwaki par le chemin de fer en 1928 et a été glissé jusqu’au réservoir Baskatong. Pesant 70 tonnes, il mesure 25,90 m de long sur 4,87 m de large. Dépourvu d’instruments de navigation, le Pythonga devait être piloté manuellement. Son équipage était composé de sept hommes. Ce bateau est inventorié.
Centrale de Paugan
En suivant le chemin Paugan, on arrive à la centrale Paugan construite en 1928 et restaurée en 1956. Elle a nécessité la venue de centaines de travailleurs, canadiens et d’Europe du Nord, pour sa construction et a fait doubler la population de Low, atteignant 6 000 personnes. C’est la plus importante installation de production d’électricité de la région de l’Outaouais avec une capacité de 206 MW.
Ferme des Six
Sur le chemin auquel elle a donné son nom, la Ferme-des-Six a été construite aux alentours de 1900, mais une ferme forestière appartenant au marchand de bois Hamilton y avait existé dans les années 1830. La Ferme-des-Six est une des grandes exploitations les mieux conservées de l’Outaouais comptant plusieurs bâtiments à toit en arc brisé. La ferme a employé de nombreux résidents de Bouchette comme ouvriers agricoles, mais aussi des forgerons, des ménagères, etc. Une douzaine de bâtiments sont encore utilisés par la famille Lefebvre, propriétaire des installations agricoles depuis 1951. La ferme fait partie de l’inventaire du patrimoine bâti de la région de l’Outaouais.
Circuit patrimonial du cycloparc PPJ
Aménagée sur l’ancienne voie ferrée de la Pontiac Pacific Junction (PPJ) dans la MRC du Pontiac, la piste cyclable Cycloparc PPJ offre plusieurs circuits aux randonneurs et aux cyclistes. Elle propose huit circuits thématiques accessibles à partir du sentier PPJ 1 qui permettent aux visiteurs d’admirer villages et milieux naturels du Pontiac ou encore d’en découvrir les bijoux patrimoniaux. Le circuit patrimonial commence dans le village de Fort-Coulonge et se termine au parc des Chutes-Coulonge. Il représente un trajet de douze kilomètres (aller).
Maison Smith-Mohr
Entourée de grands pins, la maison Mohr sera construite en 1862 par Walton Smith, deuxième maire d’Onslow, pour son beau-père Samuel Percival. Walton Smith est un personnage important de la communauté, ayant été l’assistant de John Egan, propriétaire d’une des plus importantes compagnies forestières de la région.
Dépôt Gilmour
Philemon Wright, premier colon américain à être arrivé en Outaouais en 1800, a rapidement ouvert plusieurs chantiers forestiers dans la région. En 1835, les chantiers du canton de Leslie, qui flottent du bois vers la rivière Gatineau, sont approvisionnés par une ferme forestière dont la famille Wright assure l’exploitation. Les terres de cette ferme s’étendent entre le lac de la Ferme au sud et le lac à la Loutre (Otter Lake) au nord. Elle est rachetée dans les années 1840 par la compagnie Gilmour qui en fait un dépôt secondaire.
Parc des chutes Coulonge
C’est sur le site des chutes Coulonge, situé sur le territoire de Mansfield-et-Pontefract, que commencera la carrière de l’entrepreneur George Bryson, incontournable personnage du Pontiac, à la fin des années 1830. Il fera l’acquisition des terres entourant les chutes pour y construire entre autres un glissoir à bois qui lui permettra d’acheminer le bois coupé jusqu’à Québec.
Maison Spruceholme
Construite vers 1875 pour George Bryson, Jr., fils de George Bryson, la maison Spruceholme est une imposante maison de pierres de style néoclassique. Elle se distingue par son entrée surmontée d’un balcon fermé, lui-même surmonté d’un balcon ouvert à la hauteur des combles. Elle est située sur un terrain paysagé planté d’arbres et entouré d’une grille de fer forgé ancienne. C’est la seule maison de l’allée des manoirs qui est restée dans la famille Bryson. L’arrière-petite-fille de George Bryson, Jr. l’a transformée en gîte et restaurant, lui conservant son cachet et du mobilier d’époque. La maison est inventoriée.
Allée des manoirs
La rue principale de Fort-Coulonge est aussi connue sous le nom d’allée des manoirs en raison du nombre de maisons en pierre construites dans les années 1870 pour les enfants du baron du bois George Bryson et des arbres matures environnants.
Musée de la Culbute
Situé dans le village de Chichester, le petit Musée de la Culbute doit son nom aux rapides du même nom sur la rivière des Outaouais. Ouvert pendant la période estivale de juillet à septembre, il présente l’histoire du village de Chichester et de ses familles locales ainsi que celle de l’Isle-aux-Allumettes.
Horaire d’ouverture : de juillet à septembre
Chemin Ragged Chute
Le chemin Ragged Chute serpente à travers les collines de la municipalité de Bristol. Il tire son nom de rapides sur la rivière Quyon (à hauteur du chemin no 9 ou du rang no 9) qui ont été dynamités au XIXe siècle pour faciliter le passage des billes. Il passe devant différents bâtiments patrimoniaux et croise plusieurs chemins sur lesquels se trouvent aussi d’intéressants bâtiments ou cimetières, notamment sur les chemins no 6 et 8. Il offre également de beaux panoramas passé le chemin no 8, mais il n’est plus asphalté.
Chutes de Plaisance
Dans les premiers temps de la colonisation, au début du XIXe siècle, la famille Papineau s’associe à des entrepreneurs forestiers anglophones qui exploitent la scierie de Sault-de-la-Chaudière située près de Plaisance. Le Sault-de-la-Chaudière est l’une des chutes les plus spectaculaires de l’Outaouais avec des eaux qui s’engouffrent dans un chenal rocheux étroit pour retomber 67 mètres plus bas.
Ancienne gare de Montebello
Construite en 1931 avec les surplus de billes de cèdre rouge du château Montebello, la gare de Montebello s’inspire également de son style chalet suisse. Le bois destiné à la construction du château est arrivé à la Petite-Nation depuis la Colombie-Britannique par trains entiers du Canadien Pacifique.
Circuit pédestre Le chemin de la Mine
Le circuit pédestre Le chemin de la Mine propose un itinéraire qui explore à la fois le passé rural et minier du district de l’Orée-du-Parc. Le boulevard de la Cité-des-Jeunes s’appelait encore le chemin de la Mine il n’y a pas si longtemps. En le longeant, on retrouve des traces du passé rural du district. Quelques fermes et maisons des premières familles anglophones à s’installer sur ces terres sont encore visibles et leurs noms sont familiers : Benedict, Olmstead et Pink, Maxwell et Murtagh, Hendley ou Dennison. Ce parcours est réalisable à pied ou à vélo.
Circuit pédestre Des Hautes-Plaines au Vieux-Port
Le gisement de magnétite Forsyth, à Hull, à proximité de l’actuel boulevard de la Cité-des-Jeunes, a été découvert en 1801 lors des tout premiers travaux d’arpentage faits dans la région. Toutefois, il faudra attendre plus de 50 ans pour que le gisement commence à être exploité.
Rue Jacques-Cartier
À la fin du XVIIe siècle, les fils de Nicolas Gatineau, dont la rivière finira par porter le nom, ont établi un poste de traite à son embouchure. Mais l’histoire du village de Pointe-Gatineau démarre en 1830 alors que l’embouchure de la rivière est encore le domaine des cageux et des draveurs qui s’occupent des billes accumulées dans des estacades sur la rivière. Ils sont peu à peu rejoints par des familles qui s’y installent pour travailler à la drave ou à l’équarrissage.
Circuit pédestre du Quartier-du-Moulin
En 1925, la Canadian International Paper (CIP) Company s’installe sur les terres de Templeton-Ouest pour y implanter ce qui sera à l’époque la plus grande usine à papier du Canada. En 1927, au moment où l’usine démarre sa production, beaucoup d’ouvriers viennent s’établir à proximité. Un village champignon qui commence à se former sera appelé Gatineau Mills.
Site du patrimoine du Quartier-du-Moulin
En 1925, la Canadian International Paper (CIP) Company s’installe sur les terres de Templeton-Ouest pour y implanter ce qui sera à l’époque la plus grande usine à papier du Canada. La CIP achète une grande partie du territoire qui deviendra la paroisse Saint-Jean-Marie-Vianney et la Municipalité du village de Gatineau.
Ancien presbytère de l’église Saint-Jean-Marie-Vianney
L’histoire de la paroisse Saint-Jean-Marie-Vianney est liée à l’implantation de l’usine papetière de la Canadian International Paper (CIP) Company qui sera construite en 1926 sur les terres agricoles de ce qui est alors Templeton-Ouest. Le nombre croissant de familles ouvrières habitant les environs immédiats de l’usine conduit à la création de la paroisse Saint-Jean-Marie-Vianney en 1928.
Centrale des Rapides-Farmer
En service depuis 1927, la centrale électrique des Rapides-Farmer a été construite par la Gatineau Power Company fondée l’année précédente par la Canadian International Paper (CIP) Company. La production électrique est alors destinée à l’Ontario et à l’alimentation de la nouvelle usine de la CIP. Elle sera rachetée en 1963 par Hydro-Québec.
Circuit pédestre Masson, plaque tournante du bois
Le circuit pédestre de Masson débute sur les bords de la rivière du Lièvre, là où elle forme un bassin tranquille qui permettait autrefois d’expédier les cages de bois vers Buckingham où les grumes étaient transformées. Son rôle de plaque tournante sera renforcé par l’arrivée du chemin de fer dans la deuxième moitié du XIXe siècle qui permet l’expédition du bois scié en ville vers l’Est et les États-Unis. La construction d’une usine de pâtes et papiers en 1929 par la compagnie Maclaren et d’un complexe d’alimentation hydroélectrique confirmera la vocation ouvrière de la ville. Aujourd’hui, ce circuit pédestre permet d’admirer plusieurs édifices patrimoniaux qui ont marqué l’histoire du village.
La carte du circuit pédestre est disponible sur le site Web de la Ville de Gatineau.
Circuit pédestre Buckingham, ville énergie
La rivière du Lièvre doit son nom aux Algonquins qui l’avaient baptisée Wabos Sipi en raison de l’abondance de ce mammifère dans la région. L’histoire de Buckingham est liée à ce cours d’eau et si les chutes représentaient des obstacles à la navigation des voyageurs, les industriels du XIXe siècle surent tirer profit du potentiel hydraulique de la rivière. Cette force énergétique a donné naissance à une industrie, à une bourgeoisie, à une vie sociale, religieuse et commerciale, à toute une communauté. Ponctué de panneaux d’interprétation, le circuit pédestre Buckingham, ville énergie de quatre kilomètres entraîne les visiteurs sur les deux rives de la rivière.
La carte du circuit est disponible sur le site Web de la Ville de Gatineau.
Section du dernier glissoir transformée en pont cyclable
Quand les opérations de flottage du bois ont cessé au milieu des années 1990 sur la rivière du Lièvre, la Ville de Buckingham a aménagé un sentier récréatif dédié aux piétons et aux cyclistes. Une partie du sentier inclut une section de l’ancien glissoir à billes qui était utilisé jadis pour acheminer le bois de Buckingham jusqu’à l’usine de papier de Masson. Ce glissoir est une composante impressionnante du sentier nord de Buckingham et permet d’admirer de beaux points de vue en traversant la rivière.
Parc du Landing
En bordure de la rivière du Lièvre, le parc du Landing marque l’emplacement du deuxième débarcadère de Buckingham déplacé vers 1865. Ce deuxième débarcadère permettait, grâce à ses nombreux quais, l’accostage de plusieurs embarcations et était le point de départ des bateaux à vapeur qui remontaient la rivière du Lièvre. Il servait également de lieu de ravitaillement, d’approvisionnement et de détente aux mineurs de passage qui travaillaient dans les mines le long de la rivière. On y trouvait à l’époque une centaine de bâtiments, dont plusieurs hôtels et magasins. On y retrouve aujourd’hui le Centre nautique de la Lièvre qui loue divers types d’embarcations pour profiter de la rivière.
Circuit pédestre Le Vieux-Village d’Aylmer
Le circuit pédestre Le Vieux-Village d’Aylmer, d’une longueur d’environ deux kilomètres, permet d’admirer le patrimoine architectural urbain du cœur du Vieux-Aylmer, à proximité de la rivière des Outaouais. Le circuit passe devant nombre de sites et de bâtiments qui ont marqué l’histoire de la ville et qui constituent le centre commercial et administratif de l’époque.
La Fonderie
Lituanien immigré au Canada en 1905, Archibald H. Coplan fonde la Hull Iron and Steel en 1913. Son aciérie va compter des centaines d’employés, en majorité des Hullois, produisent des pièces d’acier pour diverses industries et pour la Défense nationale.
Ancienne manufacture Hanson Woollen Mills
C’est George Hanson, fils d’un cardeur de laine, qui fait construire en 1905, sur un terrain vacant de la rue Montcalm, une bâtisse pour la George E. Hanson Carding and Woolen Co. Elle sera incorporée en 1934 sous le nom de Hanson Hosiery Company.
Château d’eau de Hull
Le château d’eau est un édifice municipal construit entre 1902 et 1905 qui sera agrandi en 1910. Le bâtiment en pierre se compose de deux ailes rectangulaires en L, coiffés d’un toit à deux versants droits à faible pente. L’édifice comprend trois niveaux, dont deux sont partiellement souterrains.
Théâtre de l’île
La colonie qui s’établit en 1800 aux abords des Chutes de Chaudière et du ruisseau qui prendra plus tard le nom de Ruisseau de la brasserie puise son eau potable directement dans les cours d’eau. Avec le temps, sa population grandissante achète son eau potable à cinq charroyeurs d’eau, qui promènent de rue en rue leurs grosses barriques montées sur une charrette, et remplissent tonneaux ou tinettes à la demande.
Circuit pédestre Le ruisseau de la Brasserie
En plein coeur de Hull, le ruisseau de la Brasserie, d’une longueur d’environ quatre kilomètres, forme la limite ouest de l’île de Hull. Cours d’eau patrimonial qui a vu se construire sur ses berges pendant plus d’un siècle une variété d’industries qui en ont aussi pollué les eaux.
Maison Charron / Christianna Wright
Située dans le parc Jacques-Cartier, la maison Charron est l’une des deux dernières maisons du secteur de Hull datant de la période de colonisation. Construite en 1827-1828 par François Charron sur un lot appartenant à Philemon Wright, l’entrepreneur américain fondateur de la colonie, il la perd très vite en raison de son incapacité à payer la rente annuelle exigée par les Wright.
Ancienne Imprimerie nationale du Canada
Dans les années d’après-guerre, le gouvernement fédéral lance un ambitieux programme de reconstruction, érigeant près de 200 nouveaux bâtiments fédéraux à travers le pays. L’Imprimerie nationale fait partie de ces projets.