Circuits thématiques
Bâtisseurs et pionniers
Coureurs des bois, aventuriers, commerçants et missionnaires étaient là dès le XVIIe siècle… Bien plus tard, les premiers colons venus d’abord des États-Unis, puis de l’Europe, en quête de liberté, d’une vie meilleure ou d’un lopin de terre, défricheurs et bâtisseurs ont laissé leur marque dans les paysages urbains et ruraux de l’Outaouais. Selon que vos intérêts vous portent vers les communautés rurales et leurs ensembles de fermes exhibant fièrement le bois centenaire de leurs granges ou vers les luxueuses demeures des barons du bois et autres riches entrepreneurs venus du Sud, vous trouverez des traces variées de leur présence passée et des communautés qu’ils ont créées.
Château Logue/Centre d'interprétation de l'historique de la protection contre le feu (fermé)
Poste de traite du Lac-aux-Allumettes
Les postes de traite sont des lieux de rencontre et d’échange commercial qui revêtent une grande importance pour les Premières Nations. La Compagnie de la baie d’Hudson aménage, en 1828, un poste de traite au lac aux Allumettes et est surtout fréquenté par les Autochtones.
Ancien magasin général McCool
La Compagnie de la baie d’Hudson construit un magasin général au poste de traite en 1857, qui sert aussi comme bureau de poste. Suite au départ de la compagnie et la vente du poste de traite à James McCool en 1869, un nouveau magasin général, en brique et à deux étages, est construit sur les fondations de celui de la Compagnie de la baie d’Hudson vers 1880.
Hôtel Pontiac
À la fin du 19e siècle, grâce au développement de la navigation à vapeur et la villégiature, de nombreux visiteurs procurent une nouvelle vocation à Fort-William. C’est dans ce contexte que l’hôtel fut construit en 1896 par James McCool, sur l’une des plus belle plage de la rivière des Outaouais.
Hameau de Martindale
Le hameau de Martindale, dans la municipalité de Low, est traversé du chemin du même nom. Ce petit chemin bucolique qui serpente dans la vallée passe devant de nombreuses bâtisses anciennes, cimetières et peut-être même la première église catholique de tout le diocèse de Gatineau-Hull, l’église Saint-Martin-de-Tours, qui daterait de 1868.
Maison d’Anastase Roy
Lorsqu’il fait construire sa maison en 1902, Anastase Roy est déjà un marchand bien établi avec son magasin au coin de la rue. Sa grande maison de trois étages au toit plat dotée d’une longue galerie, une des plus belles de Maniwaki, témoigne de la réussite de son propriétaire.
Hôtel Château Laurier
Construit en 1889 par Harry Flynn, fils d’immigrant irlandais, l’hôtel Château Laurier sera détruit par le feu et renaîtra de ses cendres à plusieurs occasions au cours du XXe siècle.
Cimetière du village/St. Paul
Le cimetière anglican du village est situé en face de l’église St. Paul, la plus ancienne de Shawville. Encore utilisé, il abrite des sépultures anciennes et récentes sur un terrain en pente douce.
Maison et forge Paiement
La maison et la forge Paiement doivent leur nom à Jean-Baptiste Paiement, né en 1869 à Chénéville et installé à Templeton (aujourd’hui Gatineau) à partir de 1897. Jean-Baptiste Paiement apprend le métier de forgeron chez les charrons et les forgerons de la région de Saint-Hermas qui fait aujourd’hui partie de la ville de Mirabel avant de s’installer au village de Templeton. Il s’établit en rachetant la forge du village et a comme clients les cultivateurs de la paroisse Sainte-Rose-de-Lima et de la région. Certains clients viennent d’aussi loin que de Rockland ou Cumberland, sur la rive ontarienne, pour recourir à ses services.
Ferme McConnell
Dès le début du XIXe siècle, plusieurs colons s’installent sur l’axe de ce qui est aujourd’hui le chemin d’Aylmer. La ferme McConnell sera construite dans les années 1850 par William H. McConnell. La famille McConnell est une des familles fondatrices de la communauté.
Maison Adélard-Quesnel
Vers 1889, Adélard Quesnel fait construire sa demeure. Homme de politique, il était conseiller municipal de 1896 à 1899, puis maire de Saint-André-Avellin de 1912 à 1915 et de 1917 à 1919. À son décès en 1938, la maison est léguée à sa fille, Simone. Cette dernière l’habite plusieurs années. Aujourd’hui la maison a trouvé une seconde vocation touristique : le Gîte du passant Gil-Ann en exploite toute la richesse ancestrale. La résidence est classée site patrimonial.
Maison Sifton-McClelland
La maison Sifton-McClelland date des années 1895 et elle fut construite par Sifton McClelland, fils de James McClelland, immigrant irlandais arrivé au Canada en 1840. Six générations de McClelland se sont succédé depuis sa construction et la maison est aujourd’hui la propriété de Bob McClelland, historien local, et de sa femme. La légende familiale veut qu’un rosier planté dans le jardin par la première génération soit toujours en vie.
Ruines Carbide Willson
Thomas Leopold Willson, inventeur, ingénieur et homme d’affaires, fait construire une grande propriété surplombant le lac Meech. Il va doter sa propriété de laboratoires pour y poursuivre ses expériences. Dans le parc de la Gatineau, seule la base d’une tour de condensation d’acide a résisté à un incendie. On peut y voir également les ruines d’un ancien moulin, partie intégrante d’une centrale électrique.
Maison du Docteur Hans-Stevenson
Le manoir a été construit en 1896 par le docteur Hans Stevenson, un médecin de campagne né à Wakefield d’immigrants irlandais. La résidence restera dans la famille jusque dans les années 1980 avant d’être transformée en gîte sous le nom de Manoir des Trois Érables.
Ancien hôtel de ville
En 1931, la municipalité du village de Maniwaki inaugurait son premier hôtel de ville à l’angle des rues Roy et Notre-Dame. L’administration générale en occupe le premier étage, le poste de police, le rez-de-chaussée et la caserne des pompiers, le sous-sol. C’est le seul hôtel de ville d’origine qui soit encore debout dans la vallée.
Maison Warwick-Bisson
Construite en 1895, la maison a appartenu au tout premier pharmacien de Buckingham, Francis W. Warwick. La maison aura plusieurs propriétaires par la suite, dont Roméo Bisson, copropriétaire de la compagnie d’assurances Berthel et Bisson, qui l’habitera dans les années 1960.
Édifice Thomson
Construit en 1892 pour John Dempsey Thomson, le bâtiment fait partie des édifices commerciaux construits au cours de l’âge d’or de Buckingham alors qu’y règne la grande effervescence de la fin du XIXe siècle. L’immeuble de briques rouges est alors divisé en trois espaces commerciaux ayant chacun sa devanture.
Maison G. E.-Reid
Construite en 1895 par George Emerson Reid, un riche marchand de Portage-du-Fort, l’étonnante maison de pierres de trois étages se distingue par une architecture complexe. George Emerson Reid, propriétaire du magasin général de Portage-du-Fort, a laissé son nom à la maison qui portait à l’origine le nom d’Edgewood. Elle servira d’hôtel dans les années 1948-1950, et ce, pour une dizaine d’années avant de retrouver un usage privé.
Maison James-Shaw
La maison de briques construite par James Shaw en 1867 serait l’une des plus anciennes du village. Elle est l’une des nombreuses maisons de briques rouges qui composent le centre-ville. Deux fabricants de briques ont permis d’élever de nombreux bâtiments au tournant du siècle, au cours du boom immobilier engendré par la nouvelle desserte ferroviaire de Shawville.
Loge orangiste no 67
Construite en 1890, la loge orangiste de Thorne, au bord du chemin Greermount, est un vestige des loges existantes dans la région. L’Ordre d’Orange est une organisation fraternelle protestante arrivée au Canada avec l’immigration irlandaise protestante. L’institution était essentiellement une association d’entraide et les loges étaient un lieu de socialisation important, surtout en zones rurales.
Maison McDonald
La maison McDonald aurait été construite dans les années 1870-1880 par Alexander McDonald, forgeron de profession. C’est après son mariage avec l’enseignante Anne MacIntosh qu’il fait construire sa résidence face à sa boutique de trois étages. La maison deviendra plus tard la résidence du fils du couple, Wallace Reginald McDonald, né en 1876.
Maison Odilon-Beaudry
Construite vers 1885, la maison Odilon-Beaudry est l’une des maisons historiques les mieux conservées de la municipalité. Elle doit son nom à son deuxième propriétaire, le docteur Odilon Beaudry, qui s’y installera en 1906 à l’âge de 27 ans à la suite d’une invitation du prêtre A. M. Renaud.
Passerelle piétonne au-dessus de la rivière
Le village de Saint-André-Avellin s’est doté d’un circuit patrimonial géré par la Société historique du village qui commence au musée des Pionniers. Cette même société a construit une passerelle d’une longueur de 40 mètres qui permet de franchir à pied sec la rivière de la Petite Nation.
Borne du chemin Britannia
Érigée en 1820, cette borne milliaire marque le premier mille complété sur le chemin Britannia, une voie de contournement de la chute et des rapides de la rivière des Outaouais dont la construction avait démarré en 1818. Le chemin a pris aujourd’hui le nom de boulevard Alexandre-Taché sur son premier tronçon, puis de chemin d’Aylmer ensuite.
Château Monsarrat
Dans les années 1930, Robert Gordon Stewart (1880-1941), un riche entrepreneur en construction originaire d’Ottawa, ancien lieutenant-colonel de l’armée canadienne, fait l’acquisition de terres ayant appartenu à deux familles fondatrices de Hull, les Wright et les Moore. Sur ces terres situées à proximité du chemin d’Aylmer, il fait construire une imposante demeure et lui donne le nom de Stoneleigh.
Maison Hanson
Datant de 1910, la maison Hanson appartenait à George E. Hanson, propriétaire de la Hanson Hosiery Mills située sur le bord du ruisseau de la Brasserie. Elle fait partie du quartier résidentiel qui est alors connu sous le nom de village d’Argentine, l’un des rares quartiers de l’ancienne ville de Hull à ne pas avoir été endommagé ou détruit par le grand feu de 1900.
Maison Benedict
Construite vers 1847 avec des pierres provenant d’une carrière située à proximité, la maison de Samuel Benedict est l’une des plus anciennes maisons du secteur de Hull encore debout. Habitée pendant plus de 100 ans par les Benedict, la maison sera revendue en 1955 à un entrepreneur en construction. La bâtisse est aujourd’hui redevenue une maison de particuliers.
Conservatoire de musique
Construite entre 1860 et 1865, la résidence que fait construire le marchand de bois David Moore fils témoigne de sa prospérité. La riche demeure prend le nom de Riverview. En 1927, les Sœurs du Sauveur d’Ottawa font l’acquisition de la maison et l’agrandissent pour y établir l’Orphelinat Sainte-Thérèse de l’Enfant Jésus. En 1987, le Conservatoire de musique de Gatineau s’y installe et y accueille les premiers étudiants.
Petite école de rang du Bonnet Rouge
La 2e école de rang de Bouchette a été construite vers 1903 pour remplacer une première école datant de 1870.
La Petite école de rang du Bonnet Rouge a ouvert ses portes aux premiers visiteurs en juin 2017, avec un mobilier d’époque et une grande quantité de documents présentant le quotidien des écoles de rang et des enseignantes en milieu rural, du 19e jusqu’à la fin des années 50.
Circuit patrimonial de Papineauville
En parcourant les rues de Papineauville, dessinées en 1853 par Denis-Benjamin Papineau, on peut admirer l’église et son presbytère, le parc du moulin seigneurial Papineau, le quai qui accueillait autrefois les bateaux à vapeur, ainsi que de nombreuses maisons patrimoniales dont les bâtisseurs ont joué un rôle important dans la communauté. Une brochure du circuit qui répertorie les 69 lieux et bâtiments patrimoniaux du village est offerte en ligne et sa version papier à l’hôtel de ville.
Ancienne académie d’Aylmer
Construite en 1861, l’académie d’Aylmer avait pour mission de préparer les élèves aux niveaux collégial et universitaire. Elle sera la première école de niveau supérieur du canton de Hull fondée par un groupe de notables d’Aylmer et leur pasteur anglican.
Maison Conroy-Driscoll
La maison Conroy-Driscoll a été construite en 1845 pour le baron du bois Robert Conroy. Les Conroy n’y resteront cependant qu’une dizaine d’années avant de déménager de nouveau dans une maison nouvellement construite baptisée Lakeview, située à proximité (au 61, rue Principale). La première maison deviendra en 1881 la propriété de l’arpenteur provincial Alfred Driscoll, gendre de Robert Conroy.
Maison Georges-McKay
De style Queen Anne, la maison du marchand Georges McKay a été construite en 1903. Après avoir dirigé la scierie de son père à Quyon (Québec), celui-ci vient s’installer à Aylmer. Haute de trois étages, la maison comporte un belvédère (widow’s walk), un toit à faux-comble et un porche circulaire.
Maison Rajotte-Klock
La maison Rajotte-Klock, sur la rue Principale à Aylmer, aurait été construite vers 1870 par le propriétaire de la compagnie de bateaux à vapeur Upper Ottawa Steamboat Company. Elle logera Alexis Rajotte, capitaine des bateaux à vapeur Monitor et Treasurer. En 1881, elle est achetée par James Bell Klock, originaire d’Aylmer, qui y habite jusqu’à la fin des années 1890.
Maison Woods
Cette jolie maison de bois blanc a été construite en 1883 pour le docteur John-Joseph-Edmond Woods, fils d’un des pionniers d’Aylmer, le maître de poste Joseph Robert Woods. La maison prendra le nom de Castel blanc. Bien conservée, la bâtisse a subi des transformations avant les années 1910 avec l’ajout d’une baie vitrée en façade et la modification de sa galerie.
Glasnevin Hall
La maison Glasnevin Hall a été construite en 1908 par William George Mulligan, fils de James Mulligan, immigrant irlandais qui fit fortune comme boucher, boulanger et loueur de chevaux. La maison abrite aujourd’hui un café : le café Mulligan.
Maison Bolton-Meech
La maison Bolton-Meech est réputée être la plus ancienne maison de briques d’Aylmer. Construite en 1860 à l’aide de briques fabriquées localement, elle sera d’abord habitée par un cordonnier du nom de William Ramsey. Dix ans plus tard, elle est rachetée par la famille d’Horatio Cahill qui la loue à George Cahill Bolton, capitaine du bateau à vapeur Jason Gould.
École du lac Létourneau
La petite école de rang du lac Létourneau a été construite en 1937 pour remplacer une école plus ancienne qui était située de l’autre côté de la route. De modèle carré avec toit-pavillon, elle est assez représentative du style des écoles de rang de la première moitié du XXe siècle. C’est aujourd’hui une résidence privée. La bâtisse est inventoriée.
Pont couvert Gendron de Wakefield
Construit en 1915, le pont couvert Gendron a été le premier pont couvert à relier les deux rives de la rivière Gatineau en 1915, fournissant ainsi un lien important avec la communauté agricole croissante de Wakefield. En 1984, le pont couvert d’une longueur de 288 pieds (87,8 m de long sur 5,5 m de large) est détruit par un incendie criminel. Grâce aux efforts de la communauté qui s’est ralliée pour recueillir les fonds, le nouveau pont de Wakefield fut complété en 1998.
Aujourd’hui réservé aux piétons et aux cyclistes, il attire des visiteurs tout au long de l’année et accueille des mariages et autres événements. On y accède par le chemin Gendron. Le pont fait partie de l’Inventaire du patrimoine bâti de la région de l’Outaouais et est un témoin remarquable du patrimoine bâti de l’Outaouais.
Maison Maclaren
En 1838, l’immigrant écossais et maçon William Fairbairn construit un premier moulin à farine qui sera racheté six ans plus tard par les frères Maclaren. Ceux-ci vont y ajouter une scierie, un moulin à carder et une maison de maître en 1871. La résidence de briques présente un mélange de styles et de belles boiseries ornementales. Elle a été désignée « édifice fédéral du patrimoine reconnu » en raison de son importance historique.
Ancien Moulin Maclaren
En 1838, l’immigrant écossais et maçon William Fairbairn construit un premier moulin à farine qui sera racheté six ans plus tard par les frères Maclaren. Ceux-ci vont y ajouter une scierie, un moulin à carder et divers autres bâtiments et résidences. Les fermiers de toute la région viennent y faire moudre leur grain à pied, à cheval ou en voiture à cheval.
Maison Fairbairn/Centre patrimonial
Le Centre patrimonial de la Maison Fairbairn accueille les visiteurs dans la vallée de la Gatineau et offre des informations touristiques et des expositions colorées qui racontent les histoires de la vallée. La maison et les terrains entièrement rénovés disposent d’une école en rondins qui fut restaurée et d’une scène extérieure en bois pour les événements d’été. Le terrain offre une aire de jeux et de pique-nique, et des sentiers de randonnée. Les enfants pourront s’amuser avec un modèle réduit d’un train à vapeur et plusieurs activités patrimoniales interactives ! Le centre est ouvert de mai à octobre.
Maison O’Meara
Construite vers 1880, la maison O’Meara est une des rares maisons de bois équarri de Chelsea. Elle a appartenu à l’ouvrier John O’Meara qui lui a donné son nom et a également abrité un bureau de poste doublé d’un salon de thé vers 1928. Située sur le chemin Scott, c’est une des plus anciennes bâtisses du village. Elle fait partie de l’inventaire du patrimoine bâti de la région de l’Outaouais.
Hôtel Dunn
Bel exemple des anciens hôtels qui ont autrefois peuplé l’Outaouais, l’ancien hôtel Dunn a été construit au milieu du XIXe siècle et a été le seul débit d’alcool autorisé de la localité pendant la Prohibition. Il est représentatif des hôtels du début du XXe siècle avec son toit plat et sa longue galerie à l’étage. Détruit par un incendie en 1900, il a été reconstruit en 1901, puis transformé en appartements 20 ans plus tard. Aujourd’hui appelée maison Dunn, la bâtisse est inventoriée.
Ancien hôtel Dean
On ignore la date exacte de construction de l’ancien hôtel Dean, mais il a été bâti sur un terrain appartenant à Thomas Brigham, gendre de Philemon Wright, aux environs de 1825. Il ne prendra sa vocation d’hôtel qu’une fois la bâtisse agrandie dans les années 1870. Chelsea ayant été un des foyers de la prohibition au début du siècle dernier, l’hôtel Dean devra fermer ses portes en 1907 après avoir vécu une courte vie de bar clandestin. Située sur le chemin d’Old Chelsea, la bâtisse a accueilli divers restaurants depuis les années 1950 et accueille aujourd’hui le Chelsea Pub, un établissement local ouvert en 1988. L’ancien hôtel Dean est un bâtiment inventorié.
Pont couvert du Ruisseau-Meech
La Vallée du Ruisseau-Meech fut colonisé par deux familles britanniques (Baldwin et Cross) au début du 19ème siècle. Dans les années 1970, le gouvernement exproprie les familles vivant sur ces terres agricoles pour y aménager un parc zoologique, projet qui n’aura jamais lieu. La plupart des maisons et granges furent démolies. Le joli pont couvert du Ruisseau-Meech, construit en 1932, est le seul témoin préservé de cette époque et est inventorié.
Pont couvert de Sainte-Cécile-de-Masham
Construit en 1958, le pont couvert de Sainte-Cécile-de-Masham enjambe la rivière La Pêche, à proximité de l’entrée nord du parc de la Gatineau. D’une longueur de 15 mètres, il comporte un portique arrondi et couvre une section de route asphaltée du chemin du Lac-Philippe. C’est une structure inventoriée.
Domaine Mackenzie King
Le domaine Mackenzie-King, qui fait aujourd’hui partie du parc de la Gatineau, est un domaine champêtre de 231 hectares ayant appartenu à William Lyon Mackenzie King, homme politique et dixième premier ministre du Canada. Entre 1903 et 1950, celui-ci travaillera à édifier des bâtiments et à embellir sa propriété qui comprend des jardins et des ruines. Il a légué son domaine aux Canadiens à sa mort en 1950.
Cimetière des pionniers
Situé sur une petite colline, le cimetière des Pionniers de Chelsea aurait été aménagé dès 1837. Il était à l’origine le lieu d’inhumation familial de la famille Church. Le cimetière compte quatorze monuments funéraires dont le plus ancien date de 1837, ainsi qu’un cénotaphe à la mémoire des citoyens de Chelsea morts lors des Première et Deuxième Guerres mondiales. Il a pris le nom de « cimetière des Pionniers de Chelsea » en 1989 et il fait partie de l’Inventaire du patrimoine bâti de la région de l’Outaouais depuis 2010.
Magasin général Martineau
L’ancien magasin général Martineau a été construit en 1917-1918 sur la rue Principale de Montcerf (aujourd’hui Montcerf-Lytton). Très bien conservé, le magasin de Léonard Martineau sera prospère jusqu’à la construction de la route 117 qui déviera la circulation vers le nord. Le magasin a alimenté les chantiers forestiers du nord en denrées diverses avant de fermer ses portes dans les années 1960. Ses ouvertures et ses vitrines sont restées inchangées. Le bâtiment est inventorié.
École de Montcerf-Lytton
L’ancienne école de rang a été bâtie en 1935 à Lytton (aujourd’hui Montcerf-Lytton). Très bien conservée, elle présente de nombreuses fenêtres et lucarnes, ainsi qu’un clocheton. Elle est dotée d’une plaque historique et on retrouve une croix de chemin à proximité. La bâtisse a été inventoriée.
Château Logue/Centre d’interprétation de l’historique de la protection contre le feu
Le château Logue est une résidence bourgeoise d’influence Second Empire construite en 1887 dans la ville de Maniwaki par Charles Logue, un immigrant irlandais. Le bâtiment en pierre, de plan rectangulaire à trois étages, est coiffé d’un toit mansardé et doté d’une annexe arrière.
Véloroute des draveurs
De Low à Messines, la Véloroute des Draveurs est une piste cyclable de 70 km de long qui serpente à travers des paysages pittoresques et longe marais, lacs, forêts et champs de cultures. Depuis la piste, on peut aussi faire quelques détours pour admirer des sites patrimoniaux : ponts couverts, cimetières, anciennes gares, etc. Cette piste cyclable emprunte un ancien tracé de chemin de fer aujourd’hui disparu et compte plusieurs haltes aménagées. La surface de la piste est en poussière de pierre compactée.
Centrale de Paugan
En suivant le chemin Paugan, on arrive à la centrale Paugan construite en 1928 et restaurée en 1956. Elle a nécessité la venue de centaines de travailleurs, canadiens et d’Europe du Nord, pour sa construction et a fait doubler la population de Low, atteignant 6 000 personnes. C’est la plus importante installation de production d’électricité de la région de l’Outaouais avec une capacité de 206 MW.
Ancienne gare de Venosta
Le hameau de Venosta, dans la municipalité de Low, a hérité du nom pittoresque d’un marquis italien, alors ministre des Affaires étrangères lors de l’établissement du bureau de poste dans la communauté en 1871. La gare de Venosta date, elle, de 1900. On retrouve les éléments typiques d’une gare ferroviaire : hangar en bois, bâtiment de briques rouges avec un guichet et une toiture étendue pour abriter pour les voyageurs. Laissée à l’abandon, elle est toutefois accompagnée d’un panneau d’interprétation. La gare est inventoriée.
Pont couvert Kelly
Deuxième plus ancien pont couvert de l’Outaouais, le pont couvert Kelly date de 1923. On y accède par le chemin du Lac-Pike, au fond d’une dépression. De type Town élaboré, il mesure 27 mètres et enjambe le ruisseau Stag. Il a fait l’objet d’une importante réfection en 1997 lorsque sa toiture s’est écroulée sous le poids de la neige. Il est aujourd’hui sujet à controverse, car il est trop bas pour être franchi avec un voyage de foin par les agriculteurs locaux. Ce pont est inventorié.
Pont couvert Savoyard
Il faut emprunter le chemin du Pont-Rouge pour se rendre au pont couvert Savoyard de Grand-Remous. Nommé après la famille du pionnier Amable Savoyard, il enjambe sur 103 mètres les « grands remous » de la rivière Gatineau. De type Town élaboré, il a été construit en 1931 et a été largement restauré à l’été 2011. On trouve à proximité des belvédères et des panneaux d’interprétation sur la drave qui permettent d’apprécier en connaisseur la vue sur la rivière.
Gatineau Fish & Game Club
Le Gatineau Fish & Game Club est né de la rencontre de quatre hommes d’affaires américains et canadiens en 1894, tous passionnés de chasse et de pêche. Ils fondent leur club privé et louent les lacs Pemichangan et Thirty-One Mile au gouvernement du Québec pour une première période de dix ans.
Ensemble de ferme du chemin Marks
L’ensemble de ferme du chemin Marks, situé dans un paysage joliment vallonné, date des années 1890. La ferme se compose de plusieurs bâtiments et d’une maison mansardée de la fin du XIXe siècle couverte de papier-brique. Une autre maisonnette en bois équarri pourrait avoir été une première résidence reconvertie par la suite. Les six autres bâtiments, autour d’une cour, sont en bois équarri et couverts d’un toit de tôle. Le plus imposant compte sur son toit un campanile qui sert à l’aération. Cet ensemble de ferme est inventorié.
Ensemble de ferme du Détour-Brown
L’ensemble de ferme du chemin du Détour-Brown date des années 1880 et les six bâtiments utilitaires en bois montrent la diversité des matériaux et des méthodes de construction utilisés dans la deuxième moitié du XIXe siècle. On y retrouve des bâtiments de bois équarri, d’autres en planches verticales, un bâtiment en bardeaux de cèdre et un silo à charpente externe. L’ensemble est particulièrement visible depuis l’intersection avec le chemin Marks. Cet ensemble de ferme est inventorié.
Pont couvert Cousineau
Le pont Cousineau a été construit en 1932 au cours de la grande crise économique des années 1930. Le gouvernement canadien avait mis en place de grands chantiers publics comme mesure d’atténuation du chômage et la construction de ponts couverts a largement bénéficié de ces politiques. De type Town élaboré et mesurant 30 mètres de longueur, le pont Cousineau enjambe la rivière Picanoc. On y accède par le chemin du Ruisseau-des-Cerises. Le pont Cousineau doit sans doute son nom à la famille qui possède une ferme au nord du pont. Il a été inventorié.
Pont couvert Marois
Le pont couvert Marois a été construit en 1933, en bordure du chemin de Point Comfort qui s’emprunte à partir de la route 105, à Gracefield. Désaffecté en 1966, il a été acheté 35 $ et sauvé de la démolition par la famille Marois présente dans la municipalité depuis plusieurs générations. Le pont est situé sur un terrain privé, mais visible depuis la route. Il sert aujourd’hui à entreposer de la machinerie agricole.
Pont couvert de l’Aigle
Le pont couvert de l’Aigle doit son nom au chemin qui y conduit et à la rivière qu’il enjambe. Construit en 1925, il est à cheval entre les municipalités de Montcerf-Lytton et Egan-Sud. D’une longueur de 39 mètres, il est de type Town et peint en rouge traditionnel. Il a subi des restaurations mineures en 2011.
Ferme des Six
Sur le chemin auquel elle a donné son nom, la Ferme-des-Six a été construite aux alentours de 1900, mais une ferme forestière appartenant au marchand de bois Hamilton y avait existé dans les années 1830. La Ferme-des-Six est une des grandes exploitations les mieux conservées de l’Outaouais comptant plusieurs bâtiments à toit en arc brisé. La ferme a employé de nombreux résidents de Bouchette comme ouvriers agricoles, mais aussi des forgerons, des ménagères, etc. Une douzaine de bâtiments sont encore utilisés par la famille Lefebvre, propriétaire des installations agricoles depuis 1951. La ferme fait partie de l’inventaire du patrimoine bâti de la région de l’Outaouais.
Ferme Frederick-Bretzlaff
L’ensemble de la ferme Frederick-Bretzlaff est situé au nord de Thorne, dans la région colonisée par les premiers immigrants allemands de Prusse arrivés vers 1868 qu’on appelle la petite Allemagne ou Schwartz. L’ensemble de ferme date des années 1880 et se compose de cinq bâtiments utilitaires en pièce sur pièce, une grange, un étable, une écurie, deux poulaillers et d’une maison elle aussi en bois brut avec toit de tôle incliné vers l’arrière.
Maison Ben-Schwartz
Au nord de Thorne, on appelle la région colonisée par des immigrants allemands arrivés vers 1868 la petite Allemagne ou Schwartz. C’est ici que la maison Ben-Schwartz a été construite vers 1900 à proximité de trois bâtiments de ferme construits quelques années plus tôt. Le petit bâtiment de bois rond a sans doute servi de première habitation, et les deux autres, de grange et d’étable. La maison ainsi que l’ensemble de ferme sont inventoriés.
Ferme Godfried-Rueckwald
Au nord de Thorne, on retrouve une importante concentration de bâtiments de ferme traditionnels en très bon état de conservation. La ferme Godfried-Rueckwald a été construite autour de 1900 dans le hameau Schwartz qui rappelle l’héritage allemand de la municipalité de Thorne. La ferme comporte une maison d’un étage et demi ceinturée d’une galerie et une très belle grange-étable avec un pont d’accès. Les bâtiments sont inventoriés.
Maison du bourgeois
La maison du bourgeois fait partie du site historique de l’ancien poste de traite du Lac-aux-Allumettes. Sur les berges du lac aux Allumettes s’installe un commerçant de fourrures vers 1823, face à un débarcadère naturel utilisé par les Premières Nations. MacDonnell, le commerçant, sera rapidement évincé par la Compagnie de la Baie d’Hudson (CBH) qui vient installer un nouveau poste juste à côté du sien.
Ancienne gare de Shawville/Musée historique du Pontiac
À la fin des années 1800, on construit le chemin de fer Pontiac Pacific Junction Railway pour remplacer le transport sur la rivière des marchandises et des passagers allant et venant du Pontiac. La gare de Shawville sera bâtie vers 1887 et verra marchandises et passagers y transiter pendant 80 ans.
Maison Smith-Mohr
Entourée de grands pins, la maison Mohr sera construite en 1862 par Walton Smith, deuxième maire d’Onslow, pour son beau-père Samuel Percival. Walton Smith est un personnage important de la communauté, ayant été l’assistant de John Egan, propriétaire d’une des plus importantes compagnies forestières de la région.
Dépôt Gilmour
Philemon Wright, premier colon américain à être arrivé en Outaouais en 1800, a rapidement ouvert plusieurs chantiers forestiers dans la région. En 1835, les chantiers du canton de Leslie, qui flottent du bois vers la rivière Gatineau, sont approvisionnés par une ferme forestière dont la famille Wright assure l’exploitation. Les terres de cette ferme s’étendent entre le lac de la Ferme au sud et le lac à la Loutre (Otter Lake) au nord. Elle est rachetée dans les années 1840 par la compagnie Gilmour qui en fait un dépôt secondaire.
Pont Félix-Gabriel-Marchand
Le pont Félix-Gabriel-Marchand est construit en 1898 par Augustus Brown de Beachburg, Ontario, pour enjamber la rivière Coulonge sur l’emplacement d’une ancienne structure. Il doit son nom à Félix-Gabriel Marchand, homme de lettres et premier ministre du Québec de 1897 à 1900.
Maison Bryson
Faisant face à la rivière Coulonge, la grande maison de la ferme de George Bryson a été terminée vers 1854. De style géorgien, la maison en bois est de forme rectangulaire et compte deux étages, un toit à quatre versants surmonté d’un campanile avec un belvédère à rambarde et une longue galerie couverte courant sur trois façades. Sur le site, plusieurs autres bâtiments ont été conservés : de longues dépendances en bois organisées autour d’une cour intérieure et la maison en pierre du comptable.
Maison Spruceholme
Construite vers 1875 pour George Bryson, Jr., fils de George Bryson, la maison Spruceholme est une imposante maison de pierres de style néoclassique. Elle se distingue par son entrée surmontée d’un balcon fermé, lui-même surmonté d’un balcon ouvert à la hauteur des combles. Elle est située sur un terrain paysagé planté d’arbres et entouré d’une grille de fer forgé ancienne. C’est la seule maison de l’allée des manoirs qui est restée dans la famille Bryson. L’arrière-petite-fille de George Bryson, Jr. l’a transformée en gîte et restaurant, lui conservant son cachet et du mobilier d’époque. La maison est inventoriée.
Maison Proudfoot
La maison Proudfoot a été construite vers 1872 pour John Bryson, fils de George, qui sera maire du canton et maire de Fort-Coulonge pendant une quinzaine d’années. Après sa mort prématurée à l’âge de 46 ans, la maison est vendue vers 1940 à Hugh Proudfoot qui l’occupera pendant une quarantaine d’années et lui laissera son nom. La famille Proudfoot a également fait des affaires dans le domaine forestier. L’architecture néoclassique de la maison est semblable aux maisons d’Aylmer avec sa pierre grise, ses ouvertures symétriques et sa galerie. La maison Proudfoot est inventoriée.
Maison Le Guerrier
La maison de Donat Le Guerrier, notaire de son état, a été construite vers 1905. Il est célèbre pour avoir défendu la cause du français dans le Pontiac, exigeant dans les années 1930 un enseignement en français dans les écoles quand la tendance était à l’anglicisation. La maison de briques rouges est inventoriée.
Maison Hennessy
Construite vers 1869, la maison Hennessy est sans doute le bâtiment le plus ancien de Fort-Coulonge. Elle a appartenu à James W. Hennessy, concurrent en affaires de George Bryson dès le début du XXe siècle. La maison de pierres a plus tard fait office de magasin et de bureau de poste tenu par Thomas Bryson, frère de George. Elle accueille aujourd’hui des services publics. La maison est inventoriée.
Allée des manoirs
La rue principale de Fort-Coulonge est aussi connue sous le nom d’allée des manoirs en raison du nombre de maisons en pierre construites dans les années 1870 pour les enfants du baron du bois George Bryson et des arbres matures environnants.
Musée de la Culbute
Situé dans le village de Chichester, le petit Musée de la Culbute doit son nom aux rapides du même nom sur la rivière des Outaouais. Ouvert pendant la période estivale de juillet à septembre, il présente l’histoire du village de Chichester et de ses familles locales ainsi que celle de l’Isle-aux-Allumettes.
Horaire d’ouverture : de juillet à septembre
Musée des pionniers
Le Musée des pionniers de Saint-André-Avellin expose des centaines d’objets illustrant le mode de vie et les traditions des pionniers du XIXe siècle. On peut y admirer des meubles et des ustensiles de cuisine, des outils de travail, des vêtements et des bijoux. Ses collections comptent plus de 600 photographies anciennes, des romans du XIXe siècle, des collections de manuels scolaires, des coupures de vieux journaux et des écrits sur la vie des pionniers. Une remise expose de nombreuses machines aratoires anciennes. Il est ouvert au public pendant la période estivale.
Chemin du Lac-Grosleau
Le chemin du Lac-Grosleau doit son nom à Pierre Grosleau, un métis né dans l’Ouest et sans doute commerçant pour la Compagnie du Nord-Ouest. Il s’installera sur une terre ne lui appartenant pas encore au nord de Saint-André-Avellin avec sa femme et un premier enfant. Il en aura quatorze. Le chemin suit la rivière Petite-Nation et offre de belles vues sur le paysage et sur les fermes éparpillées. Il permet également d’admirer les chutes Joubert qui cascadent sur la rivière de part et d’autre de l’île sur laquelle était installée la scierie de Félix Proulx. Le petit pont a été le premier à relier Saint-André-Avellin et Ripon.
Maison du meunier
La maison du meunier a été construite vers 1824 par le seigneur Papineau pour y loger son meunier, Joseph Joubert. Elle était située face au moulin à farine, sur le ruisseau. C’est une maison typique néoclassique québécoise avec son toit à deux versants, ses trois lucarnes, son revêtement de clins de bois et ses fenêtres à grands carreaux. Plusieurs générations de meuniers s’y sont succédé. Depuis 1920, la maison est habitée par la famille Duquette qui a donné son nom à la rue. La maison est inventoriée.
Maison du registrateur
Construite entre 1840 et 1850, la maison du registrateur, ou maison Tucker, a appartenu à l’industriel et marchand Stephen Tucker. Le bureau de poste de Papineauville s’y installe de 1853 à 1870. En 1902, la maison abrite le bureau d’enregistrement du comté de Papineau tenu par le notaire et registrateur Philémon de Varennes. Dans l’annexe ouest, Philémon de Varennes fait construire une chambre forte pour le bureau d’enregistrement. Plus tard, le registrateur Jean-Jacques d’Amours prend la relève et fait construire une autre chambre forte dans l’annexe est. Le bureau d’enregistrement déménagera finalement en 1981. La maison est inventoriée.
Cimetière Notre-Dame-de-Bonsecours
Le cimetière Notre-Dame-de-Bonsecours est inauguré en 1861 sur un terrain acheté au seigneur Papineau pour remplacer l’ancien cimetière situé à côté de l’église. Lieu de sépulture catholique, il compte des statues en bois sculptées par Louis Jobin, sculpteur renommé pour sa statuaire religieuse. Le calvaire qui date de 1907 ainsi que la statue L’éducation et la vierge réalisée en 1914 peuvent être admirées au fond du cimetière. On retrouve également dans ce cimetière le caveau funéraire de la famille Bourassa conçu par Napoléon Bourassa, architecte d’églises et gendre de Louis-Joseph Papineau. Plusieurs membres par alliance de la famille Papineau y reposent. Le cimetière est cité site patrimonial.
Ferme modèle – Grange Pesant
La grange Pesant, ou Owens, a été construite en 1907 à la sortie est de Montebello. Henri Bourrassa avait participé, dans les années 1890, à l’établissement d’une ferme modèle, une première expérience qui sera récompensée par la médaille du Mérite agricole en 1893.
Manoir Quesnel
Originaire de Saint-André-Avellin, Oscar Quesnel fait construire sa maison en 1915. Elle consacre une carrière commerciale fructueuse commencée à Ripon avec l’achat de son magasin général. Le territoire d’influence d’Oscar Quesnel s’étendra jusqu’à Chénéville.
Maison Aubry
La maison Aubry a sans doute été construite avant 1866 et recouverte de briques en 1889. Fortunat Aubry, dont le nom est resté associé à la maison, hérite de la bâtisse de sa tante, veuve Charlebois, et y établit, en 1897, le bureau de poste de Montebello. Il restera maître de poste pendant 40 ans, soit de 1897 à 1936, en plus d’occuper la fonction de maire de Montebello et de marguillier de la paroisse. La maison Aubry fait partie de l’Inventaire du patrimoine bâti de la région de l’Outaouais.
Maison Charlebois
En 1840, Basile Charlebois a fait ériger une partie de la résidence aujourd’hui connue sous le nom de maison Charlebois sur le territoire de ce qui deviendra la municipalité de Montebello.
Ancienne école ménagère régionale
L’ancienne école ménagère régionale de Montebello ouvrira ses portes en 1920 dans le couvent des Sœurs grises qui ont reconstruit trois fois leur édifice emporté par les flammes. L’établissement enseignera l’économie familiale aux jeunes filles de la région jusqu’en 1951. La bâtisse reconstruite en 1920 doit ses briques de ciment à la générosité du curé Cumberland qui fait l’acquisition d’une machine à blocs de ciment pour aider les sœurs. La bâtisse inventoriée a aujourd’hui une vocation résidentielle.
Ancienne gare de Montebello
Construite en 1931 avec les surplus de billes de cèdre rouge du château Montebello, la gare de Montebello s’inspire également de son style chalet suisse. Le bois destiné à la construction du château est arrivé à la Petite-Nation depuis la Colombie-Britannique par trains entiers du Canadien Pacifique.
Maison Cyrille-Lefèvre
La maison Cyrille-Lefèvre est l’une des plus vieilles maisons de Montebello. Elle aurait été construite vers 1883 pour Louis Dominique Fortin. En 1917, Cyrille Lefebvre, un proche de la famille Papineau, en fait l’acquisition. Ayant travaillé pour la famille Papineau, notamment à titre de gardien de la chapelle funéraire, il fait l’acquisition d’objets et de lettres de cette famille. Ses collections seront remises aux archives du Canada à son décès en 1966. La maison a subi des transformations importantes au fil des ans, mais son aspect extérieur n’a pas été altéré. La bâtisse fait partie de l’inventaire du patrimoine bâti de la région de l’Outaouais.
Rue Notre-Dame
Le village de Montebello a souffert de l’incendie de 1913 qui a ravagé une grande partie de son centre, mais la rue Notre-Dame reste une rue pittoresque avec de nombreux bâtiments centenaires. On retrouve le cimetière de Notre-Dame-de-Bon-Secours à son extrémité ouest, puis de belles maisons anciennes et diverses constructions importantes dont le lieu historique national du Manoir-Papineau ainsi que l’ancienne gare ferroviaire déplacée.
Château Montebello
En 1929, l’Américain Harold Marcus Saddlemire rachète le domaine de la famille Papineau à ses héritiers pour en faire un club privé de chasse et de pêche réservé à une élite, le Seignory Club. Inspiré par les grands hôtels des Alpes suisses, il y fait construire un château en bois rond dont le chantier démarre en avril 1930. Il sera terminé en un temps record sous la direction de Victor Nymark, son chef de chantier finlandais, avec des billes de cèdre rouge venues en train de la côte ouest.
Chapelle funéraire Louis-Joseph-Papineau
La chapelle funéraire Louis-Joseph-Papineau fait partie du domaine Papineau établi de 1846 à 1933. Après une carrière politique bien remplie, Louis-Joseph Papineau aménagera son domaine en construisant plusieurs bâtiments dont le manoir sera l’élément principal et en effectuant des travaux paysagers. Construite de 1853 à 1855 sur le domaine seigneurial par Louis-Joseph Papineau et son fils Louis-Joseph-Amédée, la chapelle funéraire est un petit édifice religieux d’influence néogothique. Elle sera reconstruite en 1933.
Manoir Louis-Joseph-Papineau
En 1846, Louis-Joseph Papineau entreprend à Montebello la construction d’un manoir très élégant. Âgé de près de soixante ans, il a une carrière politique bien remplie derrière lui. Son leadership dans la rébellion des patriotes de 1837 l’a obligé à s’exiler aux États-Unis et en Europe pendant plusieurs années et il souhaite, en rentrant au pays, se consacrer au développement de la seigneurie qu’il a achetée de son père en 1817.
Circuit pédestre Le chemin de la Mine
Le circuit pédestre Le chemin de la Mine propose un itinéraire qui explore à la fois le passé rural et minier du district de l’Orée-du-Parc. Le boulevard de la Cité-des-Jeunes s’appelait encore le chemin de la Mine il n’y a pas si longtemps. En le longeant, on retrouve des traces du passé rural du district. Quelques fermes et maisons des premières familles anglophones à s’installer sur ces terres sont encore visibles et leurs noms sont familiers : Benedict, Olmstead et Pink, Maxwell et Murtagh, Hendley ou Dennison. Ce parcours est réalisable à pied ou à vélo.
Circuit pédestre Des Hautes-Plaines au Vieux-Port
Le gisement de magnétite Forsyth, à Hull, à proximité de l’actuel boulevard de la Cité-des-Jeunes, a été découvert en 1801 lors des tout premiers travaux d’arpentage faits dans la région. Toutefois, il faudra attendre plus de 50 ans pour que le gisement commence à être exploité.
Rue Jacques-Cartier
À la fin du XVIIe siècle, les fils de Nicolas Gatineau, dont la rivière finira par porter le nom, ont établi un poste de traite à son embouchure. Mais l’histoire du village de Pointe-Gatineau démarre en 1830 alors que l’embouchure de la rivière est encore le domaine des cageux et des draveurs qui s’occupent des billes accumulées dans des estacades sur la rivière. Ils sont peu à peu rejoints par des familles qui s’y installent pour travailler à la drave ou à l’équarrissage.
Site du patrimoine du Quartier-du-Moulin
En 1925, la Canadian International Paper (CIP) Company s’installe sur les terres de Templeton-Ouest pour y implanter ce qui sera à l’époque la plus grande usine à papier du Canada. La CIP achète une grande partie du territoire qui deviendra la paroisse Saint-Jean-Marie-Vianney et la Municipalité du village de Gatineau.
Collège Saint-Alexandre
Le site du patrimoine du Collège Saint-Alexandre est un ensemble de bâtiments construits entre 1870 et 1950. Dans les années 1850, Alonzo Wright, petit-fils de Philemon Wright, fait construire sur le site une ferme et une résidence. Ce sont les premiers bâtiments existants.
Centrale des Rapides-Farmer
En service depuis 1927, la centrale électrique des Rapides-Farmer a été construite par la Gatineau Power Company fondée l’année précédente par la Canadian International Paper (CIP) Company. La production électrique est alors destinée à l’Ontario et à l’alimentation de la nouvelle usine de la CIP. Elle sera rachetée en 1963 par Hydro-Québec.
Circuit pédestre Masson, plaque tournante du bois
Le circuit pédestre de Masson débute sur les bords de la rivière du Lièvre, là où elle forme un bassin tranquille qui permettait autrefois d’expédier les cages de bois vers Buckingham où les grumes étaient transformées. Son rôle de plaque tournante sera renforcé par l’arrivée du chemin de fer dans la deuxième moitié du XIXe siècle qui permet l’expédition du bois scié en ville vers l’Est et les États-Unis. La construction d’une usine de pâtes et papiers en 1929 par la compagnie Maclaren et d’un complexe d’alimentation hydroélectrique confirmera la vocation ouvrière de la ville. Aujourd’hui, ce circuit pédestre permet d’admirer plusieurs édifices patrimoniaux qui ont marqué l’histoire du village.
La carte du circuit pédestre est disponible sur le site Web de la Ville de Gatineau.
Centrale Masson
Située au nord de la rivière des Outaouais, la centrale Masson a été aménagée en 1933. L’eau est acheminée par un tunnel de 1,6 km reliant le barrage situé en amont à la centrale. Ses deux cheminées d’équilibre permettent de régulariser la pression de l’eau en emmagasinant le surplus d’eau en cas d’arrêt d’urgence des turbines. Elle est aujourd’hui exploitée par Énergie Brookfield. La bâtisse est inventoriée.
Église de L’Ange-Gardien
Érigée entre 1872 et 1874, l’église de L’Ange-Gardien est l’une des plus anciennes de l’Outaouais. Construite sur les plans de l’architecte Cyrias Ouellet, elle a été complétée d’un clocher et d’une sacristie quinze ans plus tard. Son ornementation intérieure a été complètement modifiée au cours des années 1950 et 1960, ainsi que sa rosace. L’édifice est inventorié.
Circuit pédestre Buckingham, ville énergie
La rivière du Lièvre doit son nom aux Algonquins qui l’avaient baptisée Wabos Sipi en raison de l’abondance de ce mammifère dans la région. L’histoire de Buckingham est liée à ce cours d’eau et si les chutes représentaient des obstacles à la navigation des voyageurs, les industriels du XIXe siècle surent tirer profit du potentiel hydraulique de la rivière. Cette force énergétique a donné naissance à une industrie, à une bourgeoisie, à une vie sociale, religieuse et commerciale, à toute une communauté. Ponctué de panneaux d’interprétation, le circuit pédestre Buckingham, ville énergie de quatre kilomètres entraîne les visiteurs sur les deux rives de la rivière.
La carte du circuit est disponible sur le site Web de la Ville de Gatineau.
Maison Lauzon ou Barnett-Maclaren
Située au sommet d’une butte sur la rue Georges, la maison Lauzon, ou Barnett-Maclaren, fait partie d’un ensemble résidentiel en partie disparu et qui a autrefois appartenu à la famille Maclaren. On y retrouvait nombre d’imposantes résidences surplombant la rivière dans lesquelles logeaient les différents membres de la famille ainsi que les cadres importants de l’entreprise. La maison Lauzon sera érigée en 1911 par Alexander Maclaren, fils de l’un des frères fondateurs, pour son fils Barnett. Vers 1950, la maison sera vendue à la compagnie Maclaren qui s’en servira ensuite pour loger ses cadres supérieurs.
Maison Schnubb
Construite en 1898, la maison Schnubb est l’une des trois maisons anciennes et bien conservées du chemin Donaldson. L’élégante résidence comportant une grande galerie et de belles boiseries ornementales, elle sera habitée de 1952 à 1958 par Ida MacLennan, femme de William qui fut contremaître à l’usine ERCO et conseiller municipal.
Place MacLaren
Aménagée en 2009, cette place publique nommée en l’honneur de la compagnie Maclaren fondée en 1895 par les fils de James Maclaren, est un espace dédié aux activités récréatives et culturelles
Maison Higginson
Construite en 1898 sur un terrain semi-boisé, la maison Higginson a appartenu à la famille d’origine irlandaise Higginson pendant presque un siècle. La bâtisse est inventoriée.
Avenue de Buckingham
Située sur la rive est de la rivière du Lièvre, l’avenue de Buckingham compte de nombreux bâtiments patrimoniaux ainsi que quelques panneaux d’interprétation. Ainsi, la maison néogothique Thomson-Kenny bâtie en 1853, l’église et le presbytère St. Andrew United datant de la toute fin du XIXe siècle ou encore la maison des médecins, une maison à deux pignons ornée de vitraux dans laquelle plusieurs médecins se sont succédé depuis 1922, sans oublier la bâtisse qui a abrité les presses du Buckingham Post jusqu’en 1964.
Édifice McCallum & Lahaie
Le premier propriétaire connu de l’édifice McCallum & Lahaie est Alexander Maclaren. Construit en 1886, il possédait trois étages à l’origine. Les marchands Alfred McCallum et Désiré Lahaie en prennent possession en 1904 et vont y tenir un magasin général durant plusieurs années, d’où le nom édifice McCallum et Lahaie donné au bâtiment. En 1911, un incendie rase une partie de l’édifice qui perd alors son troisième étage. Dans les années 1950, la bâtisse héberge le Scooby’s Dance All qui fait danser tous les âges au rythme de la musique de l’époque. Plus récemment, en 1984, le bâtiment est acheté par les Immeubles Michael Rossy ltée. Le bâtiment est inventorié.
Café des Artistes de la Lièvre
Situé dans le cœur du vieux Buckingham, le Café des Artistes de la Lièvre est une maison centenaire de pierre et de bois construite vers 1900. La bâtisse a été une résidence privée passée entre les mains de nombreux propriétaires jusqu’aux années 1980 alors qu’elle prend un caractère commercial. Depuis 2004, elle abrite le Café des Artistes de la Lièvre, lieu de restauration qui offre à ses clients des expositions d’art visuel et divers spectacles musicaux. La bâtisse est inventoriée.
Édifice du Vieux-Marché de Buckingham
Construit en 1903 et rebâti à deux reprises, l’édifice du Vieux-Marché de Buckingham a abrité divers commerces et été un lieu de rassemblement populaire. Il a été le point de départ d’un grand nombre de défilés, carnavals et cortèges et des réunions politiques mémorables s’y sont tenues. Il abrite aujourd’hui la Société d’histoire de Buckingham, le Musée de Buckingham et le centre d’information touristique gérés par la Société d’histoire de Buckingham.
Château Gleason/ Château de Buckingham
Seul vestige victorien de l’époque des châteaux à Buckingham, le château de Buckingham est depuis longtemps un symbole pour les résidents. Construit vers 1887 par le marchand Hugh Gorman, il sera recouvert de briques rouges par un autre de ses propriétaires, William Kelly, maire de Buckingham en 1907 et 1908. La bâtisse a conservé ses belles fenêtres et sa toiture de tôle. Elle abrite aujourd’hui le Spa santé Magnolia.
Circuit pédestre Le Vieux-Village d’Aylmer
Le circuit pédestre Le Vieux-Village d’Aylmer, d’une longueur d’environ deux kilomètres, permet d’admirer le patrimoine architectural urbain du cœur du Vieux-Aylmer, à proximité de la rivière des Outaouais. Le circuit passe devant nombre de sites et de bâtiments qui ont marqué l’histoire de la ville et qui constituent le centre commercial et administratif de l’époque.
Monastère des Pères rédemptoristes
Construite en 1840, la maison John-Egan, connue au XIXe siècle sous le nom de Mount Pleasant, sera construite juste après son mariage. John Egan, marchand de bois, sera également le premier maire d’Aylmer et le premier député du comté à l’Assemblée législative de la province du Canada. Après sa mort en 1857, c’est son gendre qui s’y installera jusqu’en 1890.
Palais de justice d’Aylmer
Le premier palais de justice, bâtiment de pierre construit en 1842 au moment où on établit la cour de circuit à Aylmer, servira trois ans avant de brûler. Après l’incendie de 1845, la cour siège dans un immeuble appartenant à la famille Symmes en attendant la reconstruction. Un deuxième palais de justice est érigé en 1852 sur un terrain offert au gouvernement en 1850 par Ruggles Wright.
Hôtel British
Doyen des hôtels de l’Outaouais, l’hôtel British a été érigé vers 1841 par le baron du bois Robert Conroy, à l’instar de son contemporain, Charles Symmes, à qui appartenait l’auberge Symmes. De nombreux établissements hôteliers permettaient à l’époque de loger les voyageurs qui arrivaient de Hull par diligence. Ceux-ci prenaient ensuite le bateau à vapeur au débarcadère de Symmes, sur les rives du lac Deschênes, pour poursuivre leur voyage sur la rivière des Outaouais.
Rue Principale
Prolongement du chemin d’Aylmer, la rue Principale, dans le centre-ville du Vieux-Aylmer, compte un grand nombre de bâtiments patrimoniaux et se termine devant le port de plaisance. On y retrouve plusieurs maisons et commerces centenaires, ainsi que le palais de justice, le monastère des pères rédemptoristes et l’auberge Symmes. Un circuit pédestre permet d’admirer ses édifices les plus remarquables.
Auberge Symmes
Située sur les berges du lac Deschênes et de la rivière des Outaouais, l’auberge Symmes a été construite en 1831 pour Charles Symmes, fondateur d’Aylmer et neveu de Philemon Wright, fondateur de Hull et arrivé en 1900. Il était destiné au logement de voyageurs en provenance de Montréal qui devaient débarquer à Wrightstown, aujourd’hui Hull, en raison de l’infranchissable chute des Chaudières. Ils prenaient alors la diligence et empruntaient le chemin historique d’Aylmer jusqu’à l’auberge Symmes pour y passer la nuit.
Maison Jean-Delisle / Maison Foran
La maison Jean-Delisle doit son nom à cet avocat arrivé à Aylmer au début des années 1850. La maison sera aussi son bureau. La bâtisse de deux étages et demi est construite avec des billes équarries à la main. Vers le milieu des années 1860, la maison sera achetée par John Murphy qui travaillera pendant plus de trente ans pour l’Union Forwarding Company comme capitaine de bateau à vapeur et comptable.
Site des ruines de la Centrale Deschênes
Les rapides et le lac Deschênes sont situés sur la rivière des Outaouais, entre le secteur d’Aylmer de Gatineau et l’ouest de la ville d’Ottawa. Le site des rapides Deschênes est connu pour être le troisième portage ou « portage du haut » sur la rivière. Important lieu de passage, le site sera exploité dès les débuts de la colonisation avec l’installation d’une scierie, d’une forge et d’un moulin à foulon par l’entrepreneur Ithamar Day.
Maison John-Foran
John Foran, qui a donné son nom à la maison, est arrivé d’Irlande en 1829 à l’âge de 19 ans pour travailler dans l’industrie forestière. Comme plusieurs autres pionniers de la vallée de l’Outaouais qui obtiennent des concessions forestières à cette époque, John Foran est bientôt à la tête d’une entreprise prospère.
Chemin d’Aylmer
Le chemin d’Aylmer est le plus ancien chemin de la région. En 1802, Philemon Wright entreprend d’aménager un chemin à proximité de la rivière des Outaouais pour contourner les chutes et les rapides qui empêchent les bateaux de remonter au-delà de Hull. Le chemin sera prolongé jusqu’à Aylmer trois ans plus tard.
Ferme Columbia / Maison Brigham
Construite vers 1835, la ferme Columbia est une ancienne maison de ferme de style géorgien construite pour le gendre de Philemon Wright, Thomas Brigham.
La Fonderie
Lituanien immigré au Canada en 1905, Archibald H. Coplan fonde la Hull Iron and Steel en 1913. Son aciérie va compter des centaines d’employés, en majorité des Hullois, produisent des pièces d’acier pour diverses industries et pour la Défense nationale.
Ancienne manufacture Hanson Woollen Mills
C’est George Hanson, fils d’un cardeur de laine, qui fait construire en 1905, sur un terrain vacant de la rue Montcalm, une bâtisse pour la George E. Hanson Carding and Woolen Co. Elle sera incorporée en 1934 sous le nom de Hanson Hosiery Company.
Maison Wright-Scott
Construite en 1852 pour Philemon Ephraim Wright, petit-fils du fondateur de Hull, cette résidence historique, construite à l’est du ruisseau de la Brasserie, est une des dernières du secteur de Hull à avoir conservé son cadre d’origine. Le bâtiment de type cottage néogothique en pierre comporte trois étages et se compose d’un corps central entouré d’annexes.
Place Aubry
Située au coeur du centre-ville de la ville de Gatineau, la place Aubry s’insère dans le petit secteur piétonnier de Hull. Construits au lendemain de l’incendie de 1900, les bâtiments patrimoniaux qui l’entourent rendent compte de la diversité des influences architecturales.
Château d’eau de Hull
Le château d’eau est un édifice municipal construit entre 1902 et 1905 qui sera agrandi en 1910. Le bâtiment en pierre se compose de deux ailes rectangulaires en L, coiffés d’un toit à deux versants droits à faible pente. L’édifice comprend trois niveaux, dont deux sont partiellement souterrains.
Théâtre de l’île
La colonie qui s’établit en 1800 aux abords des Chutes de Chaudière et du ruisseau qui prendra plus tard le nom de Ruisseau de la brasserie puise son eau potable directement dans les cours d’eau. Avec le temps, sa population grandissante achète son eau potable à cinq charroyeurs d’eau, qui promènent de rue en rue leurs grosses barriques montées sur une charrette, et remplissent tonneaux ou tinettes à la demande.
Maison Charron / Christianna Wright
Située dans le parc Jacques-Cartier, la maison Charron est l’une des deux dernières maisons du secteur de Hull datant de la période de colonisation. Construite en 1827-1828 par François Charron sur un lot appartenant à Philemon Wright, l’entrepreneur américain fondateur de la colonie, il la perd très vite en raison de son incapacité à payer la rente annuelle exigée par les Wright.
Musée canadien de l’histoire
Inauguré en 1989, le complexe muséal du Musée canadien de l’histoire (MCH) a été conçu par l’architecte autochtone Douglas Cardinal. Ses formes courbes et ses lignes ondulées évoquent les paysages canadiens.
Site industriel des édifices E.-B.-Eddy
Irremplaçables témoins du patrimoine industriel de Hull, les édifices E.-B.-Eddy ont été construits dans les années 1880. L’Américain Ezra Butler Eddy vient s’installer à Hull en 1851. Il fait construire une première fabrique d’allumettes en 1854.
Chutes Chaudière
Situées entre le secteur Hull de la ville de Gatineau et Ottawa, les chutes de la Chaudière étaient un lieu sacré pour les Algonquins qui y célébraient des cérémonies. Le site des Portageurs, aujourd’hui le parc des Portageurs, était un sentier de portage pour contourner les chutes ainsi qu’un lieu de rassemblement important.
Ferme Virginia-Moore
La famille du pionnier Philemon Wright sera propriétaire du site actuel de la ferme Moore de 1824 à 1872. Mais la construction de la ferme sera plus tardive, dans les années 1910, par la famille Slater.
Parc Brébeuf
Situé en bordure de la rivière des Outaouais, le parc Brébeuf commémore le passage des missionnaires, des explorateurs et des voyageurs en Outaouais, sur la principale voie navigable de la « Route de l’ouest ».
Cimetière Saint-James
Aménagé en 1820, le cimetière St-James est considéré comme l’un des plus anciens cimetières de l’Outaouais. Ce lieu de sépulture doit son nom à l’ancienne paroisse anglicane St. James, dont l’église, aujourd’hui désacralisée, est située sur la promenade du Portage.
Maison Fairview / Scott
Construite vers 1862 pour Sir Richard William Scott, la maison Fairview est une résidence bourgeoise en pierre à deux étages coiffée d’un toit en pavillon. Son style architectural italianisant est plutôt rare au Québec. Une galerie couverte d’un balcon à balustrade orne sa façade.
Cimetière Notre-Dame
Vers 1864, Le père Reboul achète un lot de terrains pour construire le cimetière Notre-Dame non loin du Lac Leamy. Le cimetière est aménagé en 1872. Un presbytère est bâti sur le site, mais il brûlera dans l’incendie du quartier, en juin 1888.