Circuits thématiques
Destination nature
La région de l’Outaouais compte de nombreuses rivières et des lacs par milliers, des collines et des vallées verdoyantes, des forêts denses et populeuses, des parcs naturels en milieu urbain et des parcs nationaux et fédéraux, des marais et des milieux humides le long de ses cours d’eau et une faune et une flore diversifiée et riche. Quels que soient le temps dont vous disposez et le mode de déplacement que vous avez choisi, vous aurez un vaste choix de lieux d’exploration, sans compter les circuits patrimoniaux qui font la part belle au patrimoine archéologique et naturel de la région.
Château Logue/Centre d'interprétation de l'historique de la protection contre le feu (fermé)
Parc du Lac-Beauchamp
Situé en pleine ville de Gatineau, en bordure du lac Beauchamp auquel il doit son nom, le parc du Lac-Beauchamp est un écoterritoire de 213 hectares créé dans les années 1970.
Lac des Fées
Caché derrière un écran de verdure, le lac des Fées est l’un des beaux espaces naturels facilement accessibles depuis le centre-ville de Gatineau. Situé dans le parc de la Gatineau, il est devenu populaire dans les années 1920 avec l’essor de la pratique du ski de loisir.
Moulin des Pères
Le village d’Aumond doit son nom à l’unique « baron du bois » francophone de la rivière Gatineau et de ses environs, le Canadien français Joseph-Ignace Aumond. Mais le village était aussi nommé Moulin des Pères, rappelant la construction d’un moulin à scie par les Pères Oblats en 1861 sur la rivière.
Rivière Kazabazua
La rivière Kazabazua, qui donne son nom à la municipalité, est un affluent de la rivière Gatineau. D’origine algonquine, le nom de la rivière est une déformation du mot kachibadjiwan qui signifie « rivière souterraine ». Depuis le village, sur le pont qui enjambe la rivière, il est possible de voir le cours d’eau disparaître sous terre. La rivière réapparaît à quelques dizaines de mètres en aval et s’écoule ensuite en rapides, puis passe sous un pont de pierre naturel.
Passerelle piétonne au-dessus de la rivière
Le village de Saint-André-Avellin s’est doté d’un circuit patrimonial géré par la Société historique du village qui commence au musée des Pionniers. Cette même société a construit une passerelle d’une longueur de 40 mètres qui permet de franchir à pied sec la rivière de la Petite Nation.
Parc Moussette
Inauguré en 1928 dans le quartier Val-Tétreau à Hull, le parc d’attractions Luna est l’ancêtre du parc Moussette. La crise des années 1930 conduira à la fermeture du parc en 1935 qui sera réaménagé trois ans plus tard en parc municipal. Il prend alors le nom du maire de Hull, Alphonse Moussette, qui a été élu en 1936.
Réserve écologique de la Forêt-la-Blanche
La réserve écologique de la Forêt-la-Blanche a été constituée officiellement le 8 octobre 2008. Située à Mayo, sur les rives du lac la Blanche, d’où son nom, elle est l’une des dernières forêts primitives du sud du Québec et couvre une superficie de 2 052 hectares. Des sentiers de randonnée et d’interprétation parcourent le parc et il est possible d’y faire de la randonnée été comme hiver, à pied, en raquette ou en ski de fond. Un pavillon d’interprétation géré par les Amis de la Forêt-la-Blanche est ouvert au public les samedis et dimanches de 10 h à 16 h.
Parc du Cadran solaire de Papineauville
La municipalité de Papineauville est située sur le méridien lui-même à 75 degrés à l’Ouest de Greenwich. Numéro du catalogue de la CCSQ : 368-OUTA-010 (c’est le 368e cadran de tout le Répertoire de la Commission des Cadrans solaires du Québec et le 10e cadran inscrit dans la région de l’Outaouais). Son cadranier est M. André Beaulieu de Montréal.
Chutes de la Blanche
C’est à la hauteur des chutes de la Blanche qu’étaient construites autrefois les scieries de Perkins dont on ne trouve plus aucune trace aujourd’hui. John Adams Perkins, un marchand de tissu américain, sera le premier à s’installer au nord de Templeton en 1845 et à exploiter le bois de la région. Le village de Perkins se développera petit à petit. Les chutes sont bien visibles depuis le pont qui enjambe la rivière, au bout de la montée Paiement, avant qu’elle ne rejoigne la route 366. On peut les admirer depuis le pont, mais aussi un peu plus au nord en traversant le petit parc aménagé juste à côté du pont.
Caverne Laflèche
Découverte par accident en 1865 par Joseph-Charles Dubois, la caverne Laflèche est aujourd’hui ouverte aux visiteurs et considérée comme l’une des plus grandes cavernes du Bouclier canadien. Sa formation remonte à plus de 12 000 ans lorsque l’eau de la fonte des glaciers a lentement dissous le calcaire des roches sédimentaires pour y creuser une caverne et des lacs souterrains. La caverne fait aujourd’hui partie du parc Arbraska Laflèche, un centre de loisirs privé. La caverne est ouverte au public toute l’année et diverses activités y sont organisées.
Pont couvert Gendron de Wakefield
Construit en 1915, le pont couvert Gendron a été le premier pont couvert à relier les deux rives de la rivière Gatineau en 1915, fournissant ainsi un lien important avec la communauté agricole croissante de Wakefield. En 1984, le pont couvert d’une longueur de 288 pieds (87,8 m de long sur 5,5 m de large) est détruit par un incendie criminel. Grâce aux efforts de la communauté qui s’est ralliée pour recueillir les fonds, le nouveau pont de Wakefield fut complété en 1998.
Aujourd’hui réservé aux piétons et aux cyclistes, il attire des visiteurs tout au long de l’année et accueille des mariages et autres événements. On y accède par le chemin Gendron. Le pont fait partie de l’Inventaire du patrimoine bâti de la région de l’Outaouais et est un témoin remarquable du patrimoine bâti de l’Outaouais.
Pont couvert du Ruisseau-Meech
La Vallée du Ruisseau-Meech fut colonisé par deux familles britanniques (Baldwin et Cross) au début du 19ème siècle. Dans les années 1970, le gouvernement exproprie les familles vivant sur ces terres agricoles pour y aménager un parc zoologique, projet qui n’aura jamais lieu. La plupart des maisons et granges furent démolies. Le joli pont couvert du Ruisseau-Meech, construit en 1932, est le seul témoin préservé de cette époque et est inventorié.
Pont couvert de Sainte-Cécile-de-Masham
Construit en 1958, le pont couvert de Sainte-Cécile-de-Masham enjambe la rivière La Pêche, à proximité de l’entrée nord du parc de la Gatineau. D’une longueur de 15 mètres, il comporte un portique arrondi et couvre une section de route asphaltée du chemin du Lac-Philippe. C’est une structure inventoriée.
Domaine Mackenzie King
Le domaine Mackenzie-King, qui fait aujourd’hui partie du parc de la Gatineau, est un domaine champêtre de 231 hectares ayant appartenu à William Lyon Mackenzie King, homme politique et dixième premier ministre du Canada. Entre 1903 et 1950, celui-ci travaillera à édifier des bâtiments et à embellir sa propriété qui comprend des jardins et des ruines. Il a légué son domaine aux Canadiens à sa mort en 1950.
Lac Pink
Situé dans le parc de la Gatineau, le lac Pink est un lac méromictique, ce qui signifie que les eaux du fond et du dessus du lac ne se mélangent pas. D’une magnifique couleur turquoise, il doit son nom à la famille Pink qui s’est établie sur ces terres en 1826. Ce lac abrite un poisson particulier, l’épinoche à trois épines, laissé en héritage par la mer de Champlain qui recouvrait autrefois la région. Ce petit poisson d’eau salée s’est adapté à la lente désalinisation du lac et vit aujourd’hui dans l’eau douce. Un sentier pédestre fait le tour du lac.
Remorqueur Pythonga
Le Pythonga est un bateau-remorqueur qui a navigué et remorqué du bois pendant 65 ans, de 1928 à 1993, sur le réservoir Baskatong. Il est maintenant exposé à terre, en bordure de la rivière Désert qui traverse la ville de Maniwaki, dans le parc thématique du Pythonga. Le Pythonga est arrivé à Maniwaki par le chemin de fer en 1928 et a été glissé jusqu’au réservoir Baskatong. Pesant 70 tonnes, il mesure 25,90 m de long sur 4,87 m de large. Dépourvu d’instruments de navigation, le Pythonga devait être piloté manuellement. Son équipage était composé de sept hommes. Ce bateau est inventorié.
Château Logue/Centre d’interprétation de l’historique de la protection contre le feu
Le château Logue est une résidence bourgeoise d’influence Second Empire construite en 1887 dans la ville de Maniwaki par Charles Logue, un immigrant irlandais. Le bâtiment en pierre, de plan rectangulaire à trois étages, est coiffé d’un toit mansardé et doté d’une annexe arrière.
Véloroute des draveurs
De Low à Messines, la Véloroute des Draveurs est une piste cyclable de 70 km de long qui serpente à travers des paysages pittoresques et longe marais, lacs, forêts et champs de cultures. Depuis la piste, on peut aussi faire quelques détours pour admirer des sites patrimoniaux : ponts couverts, cimetières, anciennes gares, etc. Cette piste cyclable emprunte un ancien tracé de chemin de fer aujourd’hui disparu et compte plusieurs haltes aménagées. La surface de la piste est en poussière de pierre compactée.
Centrale de Paugan
En suivant le chemin Paugan, on arrive à la centrale Paugan construite en 1928 et restaurée en 1956. Elle a nécessité la venue de centaines de travailleurs, canadiens et d’Europe du Nord, pour sa construction et a fait doubler la population de Low, atteignant 6 000 personnes. C’est la plus importante installation de production d’électricité de la région de l’Outaouais avec une capacité de 206 MW.
Ancienne gare de Venosta
Le hameau de Venosta, dans la municipalité de Low, a hérité du nom pittoresque d’un marquis italien, alors ministre des Affaires étrangères lors de l’établissement du bureau de poste dans la communauté en 1871. La gare de Venosta date, elle, de 1900. On retrouve les éléments typiques d’une gare ferroviaire : hangar en bois, bâtiment de briques rouges avec un guichet et une toiture étendue pour abriter pour les voyageurs. Laissée à l’abandon, elle est toutefois accompagnée d’un panneau d’interprétation. La gare est inventoriée.
Ensemble de ferme du chemin Marks
L’ensemble de ferme du chemin Marks, situé dans un paysage joliment vallonné, date des années 1890. La ferme se compose de plusieurs bâtiments et d’une maison mansardée de la fin du XIXe siècle couverte de papier-brique. Une autre maisonnette en bois équarri pourrait avoir été une première résidence reconvertie par la suite. Les six autres bâtiments, autour d’une cour, sont en bois équarri et couverts d’un toit de tôle. Le plus imposant compte sur son toit un campanile qui sert à l’aération. Cet ensemble de ferme est inventorié.
Ensemble de ferme du Détour-Brown
L’ensemble de ferme du chemin du Détour-Brown date des années 1880 et les six bâtiments utilitaires en bois montrent la diversité des matériaux et des méthodes de construction utilisés dans la deuxième moitié du XIXe siècle. On y retrouve des bâtiments de bois équarri, d’autres en planches verticales, un bâtiment en bardeaux de cèdre et un silo à charpente externe. L’ensemble est particulièrement visible depuis l’intersection avec le chemin Marks. Cet ensemble de ferme est inventorié.
Circuit patrimonial du cycloparc PPJ
Aménagée sur l’ancienne voie ferrée de la Pontiac Pacific Junction (PPJ) dans la MRC du Pontiac, la piste cyclable Cycloparc PPJ offre plusieurs circuits aux randonneurs et aux cyclistes. Elle propose huit circuits thématiques accessibles à partir du sentier PPJ 1 qui permettent aux visiteurs d’admirer villages et milieux naturels du Pontiac ou encore d’en découvrir les bijoux patrimoniaux. Le circuit patrimonial commence dans le village de Fort-Coulonge et se termine au parc des Chutes-Coulonge. Il représente un trajet de douze kilomètres (aller).
Ferme Frederick-Bretzlaff
L’ensemble de la ferme Frederick-Bretzlaff est situé au nord de Thorne, dans la région colonisée par les premiers immigrants allemands de Prusse arrivés vers 1868 qu’on appelle la petite Allemagne ou Schwartz. L’ensemble de ferme date des années 1880 et se compose de cinq bâtiments utilitaires en pièce sur pièce, une grange, un étable, une écurie, deux poulaillers et d’une maison elle aussi en bois brut avec toit de tôle incliné vers l’arrière.
Ferme Rudolph-Schroeder
La ferme Rudolph-Schroeder est située dans la région colonisée par des premiers immigrants allemands arrivés vers 1868 et qu’on appelle la petite Allemagne ou Schwartz. C’est un ensemble de ferme qui comporte huit petits bâtiments disposés autour d’une cour et une résidence de bois blanc au toit et aux encadrements de fenêtre verts. La majorité des bâtiments utilitaires sont construits en pièce sur pièce et deux d’entre eux comptent des portes permettant l’accès au fenil du deuxième étage. La maison et l’ensemble de ferme sont inventoriés.
Maison Ben-Schwartz
Au nord de Thorne, on appelle la région colonisée par des immigrants allemands arrivés vers 1868 la petite Allemagne ou Schwartz. C’est ici que la maison Ben-Schwartz a été construite vers 1900 à proximité de trois bâtiments de ferme construits quelques années plus tôt. Le petit bâtiment de bois rond a sans doute servi de première habitation, et les deux autres, de grange et d’étable. La maison ainsi que l’ensemble de ferme sont inventoriés.
Ferme Godfried-Rueckwald
Au nord de Thorne, on retrouve une importante concentration de bâtiments de ferme traditionnels en très bon état de conservation. La ferme Godfried-Rueckwald a été construite autour de 1900 dans le hameau Schwartz qui rappelle l’héritage allemand de la municipalité de Thorne. La ferme comporte une maison d’un étage et demi ceinturée d’une galerie et une très belle grange-étable avec un pont d’accès. Les bâtiments sont inventoriés.
Rocher-à-l’oiseau
En amont de Sheenboro, le site sacré du rocher à l’Oiseau est l’un des plus importants sites archéologiques de peintures rupestres en Amérique du Nord. Le rocher à l’Oiseau doit sans doute son nom au faucon pèlerin, l’oiseau-tonnerre qui, aujourd’hui encore, niche sur le rocher.
Pont Félix-Gabriel-Marchand
Le pont Félix-Gabriel-Marchand est construit en 1898 par Augustus Brown de Beachburg, Ontario, pour enjamber la rivière Coulonge sur l’emplacement d’une ancienne structure. Il doit son nom à Félix-Gabriel Marchand, homme de lettres et premier ministre du Québec de 1897 à 1900.
Parc des chutes Coulonge
C’est sur le site des chutes Coulonge, situé sur le territoire de Mansfield-et-Pontefract, que commencera la carrière de l’entrepreneur George Bryson, incontournable personnage du Pontiac, à la fin des années 1830. Il fera l’acquisition des terres entourant les chutes pour y construire entre autres un glissoir à bois qui lui permettra d’acheminer le bois coupé jusqu’à Québec.
Chemin Ragged Chute
Le chemin Ragged Chute serpente à travers les collines de la municipalité de Bristol. Il tire son nom de rapides sur la rivière Quyon (à hauteur du chemin no 9 ou du rang no 9) qui ont été dynamités au XIXe siècle pour faciliter le passage des billes. Il passe devant différents bâtiments patrimoniaux et croise plusieurs chemins sur lesquels se trouvent aussi d’intéressants bâtiments ou cimetières, notamment sur les chemins no 6 et 8. Il offre également de beaux panoramas passé le chemin no 8, mais il n’est plus asphalté.
Chemin du Lac-Grosleau
Le chemin du Lac-Grosleau doit son nom à Pierre Grosleau, un métis né dans l’Ouest et sans doute commerçant pour la Compagnie du Nord-Ouest. Il s’installera sur une terre ne lui appartenant pas encore au nord de Saint-André-Avellin avec sa femme et un premier enfant. Il en aura quatorze. Le chemin suit la rivière Petite-Nation et offre de belles vues sur le paysage et sur les fermes éparpillées. Il permet également d’admirer les chutes Joubert qui cascadent sur la rivière de part et d’autre de l’île sur laquelle était installée la scierie de Félix Proulx. Le petit pont a été le premier à relier Saint-André-Avellin et Ripon.
Chutes de Plaisance
Dans les premiers temps de la colonisation, au début du XIXe siècle, la famille Papineau s’associe à des entrepreneurs forestiers anglophones qui exploitent la scierie de Sault-de-la-Chaudière située près de Plaisance. Le Sault-de-la-Chaudière est l’une des chutes les plus spectaculaires de l’Outaouais avec des eaux qui s’engouffrent dans un chenal rocheux étroit pour retomber 67 mètres plus bas.
Parc national de Plaisance
Situé sur la rive nord de la rivière des Outaouais, à proximité du village de Plaisance, le parc national de Plaisance abrite une faune très diversifiée dans ses baies et ses marais. Le territoire du parc est une importante halte migratoire qui reçoit annuellement des milliers d’oiseaux.
Ferme modèle – Grange Pesant
La grange Pesant, ou Owens, a été construite en 1907 à la sortie est de Montebello. Henri Bourrassa avait participé, dans les années 1890, à l’établissement d’une ferme modèle, une première expérience qui sera récompensée par la médaille du Mérite agricole en 1893.
Île Canard Blanc
L’île Canard Blanc est située au milieu du lac Simon qui fait partie du territoire ancestral des Algonquins weskarinis. Cette île de trois kilomètres de longueur a été habitée au XIXe siècle et au début du XXe siècle par une famille algonquine du nom de Canard Blanc et des légendes algonquines y sont rattachées. Dans la partie nord de l’île, un sentier permet d’accéder à un lac de cratère, le lac des Étoiles, sans doute né de l’impact d’une météorite. Un circuit d’interprétation historique sur l’île permet de prendre connaissance de son histoire.
Terres humides de la rivière des Outaouais
À l’est de Gatineau, en bordure de la rivière, les terres humides de la rivière des Outaouais constituent un milieu de vie exceptionnel et abritent une variété remarquable d’espèces. Les marais et les marécages qui s’y trouvent offrent un habitat de grande qualité aux amphibiens et aux reptiles en plus de constituer une aire de nidification importante pour de nombreuses espèces d’oiseaux. Un projet de refuge faunique allant de la baie McLaurin jusqu’aux limites du parc national de Plaisance est en cours.
Rue Jacques-Cartier
À la fin du XVIIe siècle, les fils de Nicolas Gatineau, dont la rivière finira par porter le nom, ont établi un poste de traite à son embouchure. Mais l’histoire du village de Pointe-Gatineau démarre en 1830 alors que l’embouchure de la rivière est encore le domaine des cageux et des draveurs qui s’occupent des billes accumulées dans des estacades sur la rivière. Ils sont peu à peu rejoints par des familles qui s’y installent pour travailler à la drave ou à l’équarrissage.
Réserve naturelle du Marais-Trépanier
La réserve naturelle du Marais-Trépanier est située à environ quatre kilomètres à l’est de Masson-Angers (Gatineau), entre la route 148 et la rivière des Outaouais. S’étendant sur 247 hectares, cette réserve naturelle est un habitat de première qualité pour de nombreuses espèces faunistiques grâce à Canards Illimités Canada qui en a restauré les milieux humides. Bien que privée, la réserve naturelle du Marais-Trépanier a un statut de réserve naturelle reconnue depuis 2002.
Marais aux Grenouillettes
Entre les baies McLaurin et Clément, le long de la rivière des Outaouais, se trouvent des zones humides qui abritent de nombreuses espèces animales dont plusieurs sont menacées et vulnérables. De petits sentiers permettent de se promener dans les marais des Laîches (ouest et est) et aux Grenouillettes pour y observer la flore et la faune. On y accède par le boulevard Maloney Est.
Parc du Landing
En bordure de la rivière du Lièvre, le parc du Landing marque l’emplacement du deuxième débarcadère de Buckingham déplacé vers 1865. Ce deuxième débarcadère permettait, grâce à ses nombreux quais, l’accostage de plusieurs embarcations et était le point de départ des bateaux à vapeur qui remontaient la rivière du Lièvre. Il servait également de lieu de ravitaillement, d’approvisionnement et de détente aux mineurs de passage qui travaillaient dans les mines le long de la rivière. On y trouvait à l’époque une centaine de bâtiments, dont plusieurs hôtels et magasins. On y retrouve aujourd’hui le Centre nautique de la Lièvre qui loue divers types d’embarcations pour profiter de la rivière.
Site des ruines de la Centrale Deschênes
Les rapides et le lac Deschênes sont situés sur la rivière des Outaouais, entre le secteur d’Aylmer de Gatineau et l’ouest de la ville d’Ottawa. Le site des rapides Deschênes est connu pour être le troisième portage ou « portage du haut » sur la rivière. Important lieu de passage, le site sera exploité dès les débuts de la colonisation avec l’installation d’une scierie, d’une forge et d’un moulin à foulon par l’entrepreneur Ithamar Day.
Chemin d’Aylmer
Le chemin d’Aylmer est le plus ancien chemin de la région. En 1802, Philemon Wright entreprend d’aménager un chemin à proximité de la rivière des Outaouais pour contourner les chutes et les rapides qui empêchent les bateaux de remonter au-delà de Hull. Le chemin sera prolongé jusqu’à Aylmer trois ans plus tard.
Circuit pédestre Le ruisseau de la Brasserie
En plein coeur de Hull, le ruisseau de la Brasserie, d’une longueur d’environ quatre kilomètres, forme la limite ouest de l’île de Hull. Cours d’eau patrimonial qui a vu se construire sur ses berges pendant plus d’un siècle une variété d’industries qui en ont aussi pollué les eaux.
Chutes Chaudière
Situées entre le secteur Hull de la ville de Gatineau et Ottawa, les chutes de la Chaudière étaient un lieu sacré pour les Algonquins qui y célébraient des cérémonies. Le site des Portageurs, aujourd’hui le parc des Portageurs, était un sentier de portage pour contourner les chutes ainsi qu’un lieu de rassemblement important.
Parc Brébeuf
Situé en bordure de la rivière des Outaouais, le parc Brébeuf commémore le passage des missionnaires, des explorateurs et des voyageurs en Outaouais, sur la principale voie navigable de la « Route de l’ouest ».
Parc du Lac Leamy
Le parc du Lac-Leamy, qui couvre 174 hectares, est le plus grand parc urbain de la région de la capitale du Canada. Ouvert en 1961, Il est entouré du lac Leamy, de la rivière Gatineau et de la rivière des Outaouais. Sur son emplacement, de nombreux rassemblements de peuples autochtones ont eu lieu pendant près de deux millénaires, soit entre 2400 ans et 500 ans avant aujourd’hui.