La rivière des Outaouais : une route vers la Huronie

L’explorateur navigue encore une fois sur la rivière des Outaouais, mais dépasse cette fois-ci l’île aux Allumettes. En chemin, il rencontre les Népissingues ainsi qu’un autre groupe qu’il nomme les Cheveux-Relevés[1] et se rend pour la première fois jusqu’au pays de la Nation huronne-wendat, près de la baie Georgienne. L’explorateur constate que leur mode de vie est moins étranger à celui des Européens que celui des peuples amérindiens qu’il connaît: la Nation huronne-Wendat vit de façon plus sédentaire et pratique l’agriculture. Champlain considère donc qu’ils sont d’excellents candidats à la conversion catholique.


[1] Aujourd’hui nommé Outaouais, ces Autochtones sont appelés Cheveux-Relevés par Champlain.

Sources :

  • Champlain, Samuel de. 2009. À la rencontre des Algonquins et des Hurons 1612-1619. Les éditions du Septentrion : Québec, pp.115-128.
  • Champlain, Samuel de. 1973. «Voyage du sieur de Champlain, en la Nouvelle France, faict en l’année 1615». Dans Œuvres de Champlain. Éditions du jour : Montréal, pp. 489-598.

 

Champlain, Samuel de. 1973. «Voyage du sieur de Champlain, en la Nouvelle France, faict en l’année 1615». Dans Œuvres de Champlain. Éditions du jour : Montréal, p.507

Champlain, Samuel de. 1973. «Voyage du sieur de Champlain, en la Nouvelle France, faict en l’année 1615». Dans Œuvres de Champlain. Éditions du jour : Montréal, p.507

John David Kelly. 1895-1900, 19e siècle. 57 x 75.8 cm. Don de BCE Inc.. M993.154.314 © Musée McCord

John David Kelly. 1895-1900, 19e siècle. 57 x 75.8 cm. Don de BCE Inc.. M993.154.314 © Musée McCord

Library and Archives Canada, Acc. No. 1996-282-2

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