| Alors que Champlain visite pour la première fois l’île aux Allumettes en 1613, il y voit le cimetière des Kichesipirinis. Les sépultures y sont surmontées de morceaux de bois plantés en terre et croisés vers le haut, ornés de la figure du mort gravée sur une pièce de bois. Des éléments caractéristiques permettent de déterminer le sexe et la position sociale du défunt; une femme est représentée avec une chaudière, un homme avec un arc et des flèches, un chef coiffé d’un panache, etc.
En 1615, Champlain assiste à la guérison de malades ainsi qu’à une cérémonie funéraire. Le malade reçoit la visite d’un médecin, lequel fait appel à des femmes qui danseront pour favoriser la guérison; des offrandes sont également offertes aux malades. En cas de décès, le corps est enveloppé dans des fourrures, puis recouvert d’écorce. On le dépose sur quatre piliers, puis une cabane, d’écorce elle aussi, est construite par-dessus le défunt. Le corps n’y reste qu’un certain temps, puisque les os du défunt sont récupérés pour être enterrés ailleurs lors d’une cérémonie funéraire qui rassemble d’autres nations. Sources :
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 Champlain, Samuel de. 1973. «Voyage du sieur de Champlain, en la Nouvelle France, faict en l’année 1615». Dans Œuvres de Champlain. Éditions du jour : Montréal, p.578  Champlain, Samuel de. 1973. «Voyage du sieur de Champlain, en la Nouvelle France, faict en l’année 1615». Dans Œuvres de Champlain. Éditions du jour : Montréal, p.587  Champlain, Samuel de. 1973. «Quatriesme voyage du sieur de Champlain, capitaine ordinaire pour le Roy en la marine, & Lieutenant de Monfeigneur le Prince de Condé en la Nouvelle France, fait en l’an 1613». Dans Œuvres de Champlain. Éditions du jour : Montréal, p. 431-474.
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