1613 : Un voyage d’exploration et de diplomatie

Alors qu’en 1611, Samuel de Champlain promet aux Algonquins et Hurons de revenir l’année suivante à la tête d’une petite armée, l’explorateur est retenu en France au début de l’été 1612. Il ne peut donc effectuer comme promis le voyage vers le Nouveau Monde. Les circonstances qui le retiennent sur le continent européen sont mal connues. L’explorateur prépare la parution des récits de ses précédents voyages et se remet d’une blessure. Ainsi, il n’effectue pas la traversée de l’Atlantique et déçoit ses alliés amérindiens. Il va d’ailleurs en subir les conséquences l’année suivante.

Durant l’été 1612, 200 Amérindiens se rendent au Sault Saint-Louis. Ils viennent y faire la traite des fourrures, mais espèrent surtout rencontrer Champlain et les soldats français et partir avec eux en guerre contre les Iroquois. Les Amérindiens y apprennent que non seulement Champlain n’y est pas, mais que personne n’est prêt à les accompagner dans leur expédition. En effet, les marchands sont prêts à traiter avec eux, mais non à s’engager dans une campagne militaire. Finalement, voyant que personne n’est disposé à les aider, les Amérindiens quittent le Sault Saint-Louis pour aller seuls en guerre contre les Iroquois. L’année suivante, beaucoup d’entre eux décideront de boycotter la foire commerciale du Sault.