La rivière des Outaouais est une voie d’accès pour les Anishinabeg qui habitent le territoire. Ils contrôlaient le passage sur la rivière et certains points de rassemblements servent de lieu d’échange de biens et de renseignements contre un droit de passage. Après l’arrivée des Européens, la rivière continue d’être un lieu de transit important, en particulier pour le commerce des fourrures. Un des lieux de contrôle se situe entre l’île aux Allumettes et l’île Morrison. Il s’agit d’un emplacement stratégique entre les pays d’en haut et ceux d’en bas.
Sources :
- Armstrong, Joe C. W. 1988. Samuel de Champlain. Éditions de l’Homme : Montréal, pp. 162-163.
- Gaffield, Chad (sous la dir.). 1994. « La grande rivière des Algonquins : 1600-1650 ». Dans Histoire de l’Outaouais. Institut québécois de recherche sur la culture : Québec, pp. 68-84.
- Lapointe, Pierre-Louis. 1996. « L’Outaouais, revu et corrigé ». Dans Continuité, no.69, pp. 15-19. En ligne. <http://www.erudit.org/culture/continuite1050475/continuite1055153/17178ac.pdf>. Consulté le 5 janvier 2012.
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– Champlain, Samuel de. 1973. «Quatriesme voyage du sieur de Champlain, capitaine ordinaire pour le Roy en la marine, & Lieutenant de Monfeigneur le Prince de Condé en la Nouvelle France, fait en l’an 1613». Dans Œuvres de Champlain. Éditions du jour : Montréal, p.454
Champlain, Samuel de. 1973. «Quatriesme voyage du sieur de Champlain, capitaine ordinaire pour le Roy en la marine, & Lieutenant de Monfeigneur le Prince de Condé en la Nouvelle France, fait en l’an 1613». Dans Œuvres de Champlain. Éditions du jour : Montréal, p.455
Carte de la Nouvelle France [document cartographique] : augmentée depuis la derniere, servant a la navigation faicte en son vray meridien |