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Dès les années 1830, le nombre de catholiques en Outaouais était devenu supérieur à l’ensemble des protestants de cette région, toutes confessions confondues. À cette époque, l’Église catholique était la seule, avec l’Église anglicane, à pouvoir tenir les registres de l’État civil et offrir les services de baptême, de mariage et de sépulture. Aujourd’hui, la présence d’églises catholiques dans la ville de Gatineau est nettement supérieure aux autres lieux de culte, et ce, principalement dans les secteurs de Gatineau et de Hull où les différentes confessions sont omniprésentes. Néanmoins, certaines ont changé de confession au cours des années ou de vocation à la suite de leur fermeture, comme l’église Saint-Raymond du secteur de Hull. D’autres ont disparu en raison des flammes, comme ce fut le cas de l’église Notre-Dame du secteur de Hull — brûlée pour la deuxième fois en 19712 — et plus récemment, l’église Saint-Paul du secteur d’Aylmer. Â1 LAROSE, André, «L’implantation des églises protestantes dans l’Outaouais québécois» dans Outaouais : histoire religieuse, Hull, Société d’histoire de l’Outaouais, 1992, p. 1-14.2 Muséopolis, Gatineau, exposition virtuelle, «Une histoire en peintures : Jean Alie, mémoire de la ville disparue» [En ligne], s. d. (Consulté le 14 juillet 2011).
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