Entre ville et nature

Trop désagréable pour passer outre, cette plante au superbe feuillage à trois folioles abonde près des sentiers et des cours d’eau de Gatineau. Son appellation scientifique est le toxicodendron radicans. Sa particularité est de dégager une huile appelée urushiol, extrêmement irritante pour 85% de la population. Cette substance cause des éruptions cutanées se transformant souvent en cloques suintantes. Une sensation de brûlure difficile à calmer en résulte tant que la plaie n’est pas séchée et guérie.

Contrairement à la pensée populaire, les effets de l’herbe à puce ne sont pas contagieux d’une personne à l’autre. Seule l’huile restée sur la peau ou les vêtements peut être transférée sur un autre individu ou des objets et ainsi causer de nouvelles contaminations. Mieux vaut savoir la reconnaître et éviter le contact avec cette plante lors des promenades. Plusieurs sentiers de Gatineau possèdent d’ailleurs des panneaux d’avertissement…méfiez-vous!

Source :

• Carnet horticole et botanique du Jardin botanique de Montréal,«Apprenez à reconnaître l’herbe à puce!», [En ligne]. (Consulté le 12 juillet 2011).

Voir aussi :

• L’omniprésence des sentiers

• Les terres humides en ville

• Bouclier canadien