Plus que les violentes bagarres qui ont opposé francophones et anglophones à la sortie des débits de boisson de la promenade du Portage, l’histoire de Gatineau est aussi intimement liée à la fabrication d’alcool, souvent illégal.
La production d’alcool frelaté et la contrebande qui en découlait y ont été si florissantes à une certaine époque que certains y ont vu des liens avec le cartel du plus grand bandit de l’histoire américaine, Al Capone.
Encore aujourd’hui, le mythe est toujours tenace. L’histoire veut que le célèbre mafioso de Chicago ait fait transiter de l’alcool d’une de ses caches à Buckingham vers les États-Unis avec l’aide de son cousin qui, lui, aurait longtemps séjourné à l’hôtel Chez Henri, rue Laurier à Hull. Ce présumé lien entre « l’ennemi public numéro un » et la région a certainement aidé à forger l’image de « Petit Chicago » affublée à la Ville de Hull.
Pour lire l’article de Mathieu Bélanger «Les jours de gloire du «Petit Chicago»» dans Le Droit.