Michel Riberdy

Michel Riberdy

Carte tirée des collections de Bibliothèque et Archives nationales du Québec.

Carte tirée des collections de Bibliothèque et Archives nationales du Québec.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

C’est le géologue américain Charles Henry Hitchcock (1836-1919) qui a utilisé le nom mer de Champlain pour la première fois en 1906. Ce toponyme fait vraisemblablement référence au père de la Nouvelle-France, Samuel de Champlain. Le célèbre explorateur aurait voyagé dans la région à deux reprises.

En 1613, dans l’espoir d’atteindre la mer du Nord, il parcourut la rivière des Outaouais jusqu’à l’île aux Allumettes. Il navigua de nouveau sur cet affluent en 1615 à destination de la Huronie. Nous lui devons la première description des pourtours de ce cours d’eau qu’il nomma « Grande Rivière ». C’est aussi Champlain qui est à l’origine des noms des chutes Rideau et des Chaudières.

On raconte que Champlain, lors de son expédition de 1613, aurait perdu son astrolabe, un important instrument de navigation. Plus de deux siècles plus tard, en 1867, un fermier âgé de quatorze ans trouva un astrolabe près de Cobden, en Ontario. L’instrument passa aux mains de plusieurs personnes avant d’être légué, en 1942, à la New York Historical Society. Depuis 1989, l’astrolabe fait partie de la collection du Musée canadien des civilisations (maintenant Musée canadien de l’histoire).

Au fil du temps, on vint à attribuer la propriété de l’instrument à Champlain. Quoique l’année 1603 soit gravée sur l’astrolabe et que des analyses métallurgiques confirment qu’il a été fabriqué en Europe au début du XVIIe siècle, rien ne garantit qu’il provienne de France et qu’il s’agisse de l’astrolabe de l’explorateur.

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