Michel Riberdy

Michel Riberdy

L’Outaouais doit son sol argileux à la présence de la mer de Champlain sur son territoire il y a environ 12 000 ans. Des sédiments fins d’argile, de sable ainsi que de limon se sont déposés au fond de cette étendue d’eau salée. La mer de Champlain qui s’est ensuite retirée il y a quelque 5500 ans a laissé un sol constitué d’argile de Leda.

Ce type de sol est très favorable à l’agriculture mais il représente aussi un danger. Le problème survient principalement lorsque l’argile présente dans les versants se liquéfie, engendrant ainsi l’effondrement des étendues plates près du versant. En plus de changer la structure du paysage, les glissements de terrain peuvent polluer l’eau, causer des bris matériels et parfois des morts.

Dans un rayon de 60 km autour de la Ville d’Ottawa, on retrouve des traces de plus de 250 glissements1. Certains d’entre eux ont été dévastateurs ou marquent l’histoire de l’Outaouais, notamment ceux de Notre-Dame-de-la-Salette, de Poupore ou de la rue Lafrance à Gatineau2.

1Géopanorama du Canada, «Géopanorama d’Ottawa et de Gatineau. Les glissements de terrain »,[En ligne], 2008. (Consulté le 10 juillet 2011)
2EDGELL, Chelsea, «Notre-Dame-de-la-Salette : 100e anniversaire d’une catastrophe» dans Ressources naturelles Canada, no 24 (avril 2008).

 

Voir aussi :