Les Espagnols, les Portugais et les Anglais ont tué, violé, réduit à l’esclavage, et dans certains cas complètement exterminé des populations entières, lors de leurs grandes explorations dans le «Nouveau Monde». Pas Samuel de Champlain.
Bon, évidemment, il n’arrive pas ici avec une armée de 10000 hommes. Ils ne sont que trois gars. Ça aide à être pragmatique et ouvert à l’autre. «Mais de tous les explorateurs, il est le premier à agir comme ça, lance Daniel Poliquin, qui a traduit de l’anglais la volumineuse biographie sur Samuel de Champlain écrite par David Hackett Fischer. Il choisit l’altérité, le droit que chacun d’être autre. C’est l’acceptation de l’autre dans ses différences. Champlain admet son humilité et son admiration quant aux façons de faire des Amérindiens. Cela va humaniser et apaiser les relations entre les Européens et les autochtones.»
Pour lire l’article de Mathieu Bélanger « Champlain et les accommodements raisonnables » sur lapresse.ca