Un Québec écroué revisité

20 septembre 2013


Des anarchistes dynamiteurs à Montréal, le 19 novembre 1893. De Londres à New York, la presse s’émeut. Une ville canadienne si tranquille, encore provinciale, coloniale ! La célèbre anarchiste française Louise Michel envoie un télégramme : elle n’a rien à voir avec l’événement. Parmi les comploteurs arrêtés qui voulaient abattre, place Jacques-Cartier, la colonne Nelson, symbole de l’Empire britannique, le fils d’un ex-premier ministre du Québec.

Pour montrer à quel point les militants qui accomplissent ou tentent d’accomplir des actes violents ne sont pas des condamnés comme les autres, le sociologue Jean-Philippe Warren, de l’Université Concordia, analyse notamment cette affaire, oubliée mais si éloquente, dans son livre Les prisonniers politiques au Québec. Le juge condamne Henri, fils d’Honoré Mercier, et les deux autres étudiants comploteurs à une amende de 25 dollars tout en osant suggérer à la Ville de déplacer la colonne Nelson !…

Pour lire l’article de Michel Lapierre « Un QuĂ©bec Ă©crouĂ© revisitĂ© » sur Ledevoir.com.